Equipe de France: Maignan, Konaté, Thuram... Les Bleus font le bilan de leur année 2024

L’équipe de France a conclu son année 2024 en beauté par une victoire de prestige (3-1) contre l’Italie, à San Siro. Un succès que les Bleus sont allés chercher en renouant avec leur efficacité… sur coup de pied arrêté. Trois buts inscrits dans un même match sur cette seule phase de jeu, voilà qui n’était plus arrivé à l’équipe de France depuis plusieurs décennies, depuis le 30 mars 1991 plus exactement.
Défait par cette même équipe au Parc des Princes deux mois plus tôt, la France a rendu la monnaie de sa pièce à la Nazionale sur un score identique qui lui assure en plus la première place du groupe en Ligue des nations. De quoi passer de bonnes fêtes de fin d’année après les nombreuses critiques essuyées ces derniers mois.
Secoué comme rarement il ne l’aura été durant son mandat, le sélectionneur Didier Deschamps a sans doute été rassuré par le comportement de ses joueurs, mais tout ne fut pas parfait pour autant.
Au crépuscule d’une année peu enthousiasmante sur le plan du jeu, le match contre l’Italie a rappelé une fois de plus que l’animation offensive restait un chantier prioritaire, tout comme la nécessité de renouer avec les supporters, avec lesquels un fossé a semblé se creuser, de régler le cas Mbappé, absent des deux derniers rassemblements, et d’entamer un nouveau cycle sans Antoine Griezmann.
Dans cette année de grande compétition, certes, les Bleus se sont, hissés jusqu’en demies de l’Euro, s’inclinant contre le futur vainqueur, l’Espagne, mais sans jamais susciter de passion pour leur parcours, la faute notamment à un jeu d’une grande pauvreté.
"Surtout retenir les mauvaises choses"
Malgré tout, après cette dernière victoire contre l’Italie, le milieu de terrain Matteo Guendouzi préférait retenir "beaucoup de positif" de cette année 2024. Moins enclin à faire la conversation que ses coéquipiers, le taciturne gardien des Bleus Mike Maignan ne souhaitait pas se retourner sur cette année 2024 et préférait regarder loin devant: "Ce qui s’est passé s’est passé."
"C’est une bonne année, a estimé de son côté Marcus Thuram. On a fini sur une victoire. On est premiers de notre groupe en Ligue des nations, je pense que c’est une très bonne année. (Malgré la déception de l’Euro?) Il n’y a qu’une équipe qui gagne, c’est l’Espagne. On a joué contre eux, ils étaient, sur ce match, meilleurs que nous. Je pense que le plus important, c'est la première place de la Ligue des nations."
"La compétition la plus importante pour nous, c'était l'Euro, lui a objecté Ibrahima Konaté, capitaine d’un soir à San Siro. On est allé jusqu'en demies, il y a eu cette frustration, car notre objectif était d’aller plus loin, et pourquoi pas remporter cette compétition. Ce que je retiens, c'est qu’on a fait de bonnes choses, et de mauvaises choses. Il faut surtout retenir les mauvaises pour savoir ce qu’il y a à améliorer et sur quoi on peut travailler pour devenir meilleurs."