RMC Sport

FFF: "Je viens pour rectifier des choses", Aulas règle ses comptes avec Le Graët

placeholder video
Alors que Noël Le Graët a récemment dénigré le parcours de Philippe Diallo, Jean-Michel Aulas a tenu à répondre à l’ancien patron de la FFF, en plein contexte d'élections à la Fédération.

Jean-Michel Aulas n’a pas du tout apprécié ce qu’il a vu dans la presse début novembre. Et il a tenu à le faire savoir. Presque un mois après une interview dans laquelle Noël Le Graët dénigrait Philippe Diallo, son successeur à la tête de la Fédération française de football (FFF), l’ancien patron de l’OL a tenu à répondre aux propos du dirigeant breton.

Le 5 novembre, dans les colonnes de Ouest-France, Le Graët avait notamment assuré qu’il "n’aurait jamais dû le (Philippe Diallo, NDLR) mettre président". "J’ai récemment dit qu’il avait gagné à l’Euromillions, parce qu’il a été viré du syndicat des clubs. Je le prends ensuite comme trésorier car j’ai un poste de libre, puis vice-président car j’ai encore un poste de libre. Il ne lui restait plus qu’un petit escalier à prendre. Et je ne suis pas certain qu’il m’avait bien défendu à l’époque", avait estimé l’ex-président de la FFF.

Aulas: "Philippe a eu un parcours exemplaire"

"Tout d’abord, je considère que Philippe a eu un parcours exemplaire depuis qu’il est arrivé", lui a répondu Jean-Michel Aulas auprès de Ouest-France, ce vendredi. "Des choses sont complètement erronées. C’était normal que je puisse témoigner d’une reconnaissance professionnelle envers Philippe. Il a défendu bec et ongles le monde amateur dans la redistribution des dotations de la Coupe de France. J’entends aussi parler de problèmes informatiques, mais cela provient de l’avant et pas de la présidence de Philippe. Je viens pour rectifier des choses dites qui sont inexactes."

Numéro deux sur la liste de Philippe Diallo à la présidence de la FFF (vote le 10 et 11 décembre, résultat le 14 décembre), Jean-Michel Aulas avait lui aussi été attaqué par Noël Le Graët, qui considérait qu’Aulas "ne peut pas être numéro 2" et "qu’il allait essayer de bouffer Diallo quand il le pourrait". "Je ne suis pas à côté mais derrière Philippe, avec la volonté ferme de rester à ma place car le projet est important", a tranché Jean-Michel Aulas. Le message est passé.

F.Ga