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Fifa, Platini, Le Graët: les sujets qui agacent les champions du monde 98

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Réunis ce lundi à l’occasion de la 5e Diomède Cup, de nombreux champions du monde 1998 ont fait un petit détour dans le studio de RMC pour commenter l’actualité du ballon rond. Evidemment, la tempête qui sévit à la Fifa ne les laisse pas indifférents.

Dès qu’il s’agit de défendre une bonne cause, les Bleus sacrés champions du monde en 1998 ne sont jamais très loin. Ce lundi, de nombreux membre de Génération 98 étaient présents à Issy-les-Moulineaux pour soutenir l’Académie Bernard Diomède lors de la 5e édition de la Diomède Cup. L’occasion pour Robert Pirès, Christophe Dugarry & co de rechausser les crampons bien sûr. De rire aussi mais surtout de donner leur avis, notamment sur les soupçons de corruption à la Fifa et sur la réélection polémique de Sepp Blatter à la présidence de l’instance internationale.

« Ce qui m’énerve, c’est que tout le monde parait offusqué, s’est exclamé "Duga" dans Luis Attaque. Je trouve ça "génial". Avant Blatter, il y avait Havelange. Blatter était son secrétaire général, on peut donc s’imaginer qu’il était déjà au courant… » L’attitude du président de l’UEFA, Michel Platini, opposé à un nouveau mandat du patron suisse, n’a pas non plus trop plu à l’ex-joueur des Girondins. « Ça fait 20 ans que Michel Platini travaille avec Blatter et il est étonné ! Il dit : "Il faut qu’il parte ! C’est scandaleux !" C’est ce qui me fait rire. Maintenant, les masques tombent. »

Karembeu défend très timidement Blatter

Toujours sur l’antenne de RMC, Frank Leboeuf a cautionné les propos de son pote, en y ajoutant une fine couche sur Noël Le Graët. Rappelons que le président de la FFF a déclaré avoir voté en faveur de Sepp Blatter, avouant implicitement que l’organisation de la Coupe du monde féminine confiée à la France en 2019 a clairement pesée dans son choix. « On a le droit de se désolidariser d’une corporation qui ne fonctionne pas, lance le membre de la Dream Team. On a le droit de dire qu’on n’est pas d’accord si c’est le cas. C’est une erreur de communication. C’est à regretter parce que je ne vois pas ce qu’il y a à défendre. Ce n’est pas parce qu’on te file une Coupe du monde 2019 pour les femmes que… sinon on n’est plus en démocratie. »

Beaucoup moins à l’aise, Christian Karembeu a quant à lui marché sur des œufs lorsqu’on lui a demandé d’évoquer les remous de Zurich. Et pour cause, le Kanak est ambassadeur pour la Fifa en Océanie. « C’est un sujet polémique, trouble, glisse timidement l’ancien joueur du Real Madrid. On ne peut d’ailleurs pas tirer de conclusion puisque l’enquête du FBI est en cours. C’est malheureux de voir qu’il y a autant de scandales mais il faut expliquer que l’industrie du sport est multiple. On ne peut pas tout gérer du haut de la pyramide. »