"On reste une famille, il n’y a pas de fracture", assure Robert Pirès sur France 98

Largement commenté dans la presse la semaine passée, le dîner entre anciens de France 98 avait lieu ce lundi, pour évoquer notamment les frasques de Noël Le Graët. Si Robert Pirès était absent, déjà engagé dans un match caritatif à Monaco, il n’a pas manqué de commenter depuis le Rocher les rumeurs autour du groupe d’anciens champions du monde. À commencer par celles sur de potentielles tensions entre Didier Deschamps et Zinedine Zidane, sur fond de bataille pour le poste de sélectionneur des Bleus.
"Ce que je peux dire, c’est qu’il n’y a pas vraiment de fracture, a assuré l’ancien milieu d’Arsenal. C’est parfois difficile de répondre à toutes les demandes, maintenant il faut juste respecter ceux qui ne le font pas. Aujourd’hui, il y avait un diner France 98 à Paris, mais j’avais déjà donné mon accord à Monaco. Certains ont décidé de prendre une autre direction, c’est comme ça. Quoi qu’il arrive, on reste unis, on reste une famille, on a créé quelque chose d’unique autour de la France et il ne faut pas que ça disparaisse." À Monaco, Pirès a notamment pu jouer aux côtés de Youri Djorkaeff, Vincent Candela et Didier Deschamps, qui ont eux aussi raté le diner.
"On a bien rigolé en voyant certaines déclarations"
Même si les anciens ont donc une nouvelle fois échoué à se réunir tous ensemble, Pirès a tenu à dissiper à tout malentendu sur un éventuel malaise au sein du groupe. "Je ne sais pas qui a lancé ce mot rivalité entre Didier et Zizou, a réagi Pirès. Mais après on a l’habitude de la presse. En 98, tout le monde disait qu’on ne serait pas champions du monde, à l’arrivée on connait l’histoire. Comme Christophe Dugarry l’a dit, y a un groupe WhatsApp qui a été créé avec les joueurs, je peux vous dire qu’on a bien rigolé en voyant certaines déclarations. Je peux vous assurer qu’on reste unis."
Quelques jours avant le diner, pourtant, Emmanuel Petit, instigateur de ces retrouvailles, regrettait à demi-mot l’absence de Deschamps. "Je suis persuadé qu'il y a beaucoup de monde qui ne va pas venir, avait-il déploré. Ce qu'on fait tous ensemble pendant cinq ans, en devenant champion du monde et d'Europe, où on a dominé le monde entier, on ne peut pas le prendre et le jeter aux oubliettes. On ne peut pas faire semblant qu'il y a une amitié qui nous scelle à travers les titres gagnés, il faut que ça aille beaucoup plus loin que ça. Cela nous dépasse tous et ça touche tous les Français."