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Domenech attend la réaction de Zidane face à un joueur "qui pète les plombs"

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Raymond Domenech se réjouit de l’arrivée de Zinedine Zidane à la tête du Real Madrid. Pour l’ancien sélectionneur de l’équipe de France, « Zizou » va enfin pouvoir expérimenter les émotions vécues depuis un banc. Et il ne cache pas sa curiosité.

« Zizou » et « Raymond », l’histoire de ces deux-là sera à jamais marquée par la finale de la Coupe du monde 2006 perdue face à l’Italie et le coup de tête du numéro 10 des Bleus sur la poitrine de Marco Materazzi. Ainsi, lorsque Raymond Domenech évoque son ancien joueur, on écoute. Les messages sont rarement tièdes. Invité à commenter au micro d’i-Télé la nomination de Zidane sur le banc du Real, l’ancien latéral de l’OL s’est d’abord étonné de la présentation d’un Zizou « coach » entouré de sa famille face aux caméras du monde lundi.

« Je suis très surpris. Ce n’est pas son genre, a lancé Domenech. Ça ne lui ressemble pas. Il y a cette idée, avec Florentino Perez, c’est la grande famille... Il amène tout le monde en vitrine. Je pense qu’il y a quelque chose de politique derrière. Ça me dérange un peu. Zidane n’a jamais exposé sa famille comme ça. Il parle, mais il n’a jamais mis en vitrine. Il les met devant le monde entier. »

« Il va se rendre compte des conséquences »

Sur le métier d’entraineur au plus haut niveau, Domenech s’est réjoui de voir Zidane dans la peau de celui qui subit les actes de ses joueurs. « Je suis content qu’il devienne entraineur. Il va se rendre compte des conséquences du comportement d’un joueur qui pète les plombs sur un terrain. Qui oublie qu’il joue avec dix mecs, qu’il a des spectateurs, des médias, un pays derrière lui. Et qu’il embarque tout. »

« Ça va lui arriver quand Sergio Ramos ou Pepe vont découper un mec, qu’ils vont se faire virer, qu’ils vont se retrouver à dix, prédit Domenech. Il va leur dire : "On se calme. On essaye de se gérer". Il sera conscient de ça. Pour le moment, il ne l’a pas vécu de ce côté. Il l’a fait en tant que joueur, il ne l’a pas vécu dans la peau de celui qui le subit. » Le coup de tête n’a pas fini de faire parler.

la rédaction