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Real Madrid: les statistiques aberrantes sur penalty cette saison après le nouveau loupé de Vinicius

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Vinicius a manqué ce samedi un nouveau penalty contre Valence en Liga, le cinquième du Real Madrid cette saison toutes compétitions confondues, un total qui n'avait plus été atteint depuis 25 ans.

Sur son banc, Carlo Ancelloti semblait à court de solution. Ce samedi après-midi, le Real Madrid a une nouvelle fois raté un pénalty, cette fois-ci lors d'un match primordial dans la course au titre en Liga face à Valence.

Un pénalty qui avait été obtenu avant le quart d'heure de jeu par Kylian Mbappé, puis très mal tiré par Vinicius. De quoi exaspérer le coach italien, surtout que le Real Madrid connaît une saison cauchemardesque en termes de conversion, ne marquant qu'un pénalty sur trois toutes compétitions confondues (5/15).

Les champions d'Europe en titre n'avaient d'ailleurs plus manqué au moins cinq pénaltys depuis 25 ans et la saison 1999/00 avec six échecs sur 14.

Toujours pas de tireur indiscutable

Il faut dire que ce nouveau pénalty raté va alimenter un débat récurrent cette saison. Dès le mois de janvier, Carlo Ancelloti avait sifflé la fin de la récré et dit revoir sa stratégie concernant ce type de coup de pied arrêté. "On a raté trois pénaltys (à l'époque) et ça me dérange, avait-il pesté. Je dois prendre la responsabilité de choisir qui doit les tirer."

Car, jusqu'à aujourd'hui, aucun tireur n'a réussi à s'imposer dans la Maison Blanche. Cette saison, ils sont trois à avoir tenté leur chance dans l'exercice (hors tirs au but): Jude Bellingham qui a transformé une de ses deux tentatives, Kylian Mbappé qui affiche six buts et deux manqués, et Vinicius avec désormais deux échecs sur cinq essais.

À titre de comparaison, Barcelone n'a manqué aucun de ses 10 penaltys cette saison toutes compétitions confondues, tout comme le PSG qui reste sur un 8/8 en 2024/25. Le Bayern et l'Atlético, eux, ne comptent qu'un seul échec sur 15 (pour les Bavarois) et six (pour les Madrilènes).

Une faiblesse qui pourrait coûter cher au Real dans un sprint final où les Merengues sont encore engagés dans trois compétitions: la Liga (deuxièmes au classement), la Coupe du Roi (en finale contre le Barça) et la Ligue ds Champions (en quarts contre Arsenal).

T.P.