Alessandrini, Kita, Aulas...les trophées décalés de la 14e journée de Ligue 1

Romain Alessandrini - AFP
Le trophée du vilain petit canard : Romain Alessandrini
Il y a des jours, comme ça… De Louis-II, Romain Alessandrini ne gardera pas un bon souvenir. Titularisé sur l’aile gauche par Rudi Garcia, l’ancien Rennais a été l’acteur principal malheureux du naufrage de l’OM à Monaco. Il a concédé le coup franc transformé par Boschilia (23e) avant d’être mystifié par Silva avant que le Portugais offre le but du break à Germain (26e). Hors sujet, Alessandrini a été sorti par Garcia dès la 37e minute. Le n°11 est resté assis par terre, prostré, pendant quelques instants avant de sortir. Dur…
Le trophée du plus beau moment de solitude : Jean-Michel Aulas
Nous sommes en zone mixte au Parc OL, quelques minutes après la victoire du PSG face aux Gones (1-2). Hatem Ben Arfa répond aux questions des journalistes quand Jean-Michel Aulas, son ancien président, lui tend une joue pour lui faire la bise. Le Parisien n'y prête pas attention. "Tu me fais pas la bise", demande JMA. "Je parle à la presse, je peux pas" répondu assez froidement Ben Arfa... Un moment de solitude comme on dit.
Le trophée du mec à qui on donnerait bien du Prozac : Waldemar Kita
Jean-Michel Larqué s’est demandé si les Marseillais n’étaient pas sous Prozac contre l’ASM. Du Prozac, c’est peut-être ce qu’il faudrait à Waldemar Kita. Toujours en conflit avec les fans du FC Nantes, le patron des Canaris a vécu une nouvelle soirée compliquée à la Beaujoire où Lille était en déplacement. Le football pratiqué fut d’une grande tristesse (0-0, match fermé entre le 13e et le 19e de la Ligue 1), l’affluence fut la plus mauvaise depuis le retour du FCN en Ligue 1 en 2013 (18 125 spectateurs) et des centaines de supporters ont envahi la tribune Loire. Même le match de la CFA nantaise plus tôt samedi a été perturbé. La fracture est profonde entre le dirigeant et les supporters nantais. Un peu de Prozac, Waldemar ?
Le trophée de la blagounette ratée : Lyon
Sur les réseaux sociaux, l’Olympique lyonnais a joué la carte du chambrage contre le PSG. Une stratégie qui n’a pas fonctionné. Le club parisien, qui s’est déjà illustré dans cet exercice ces dernières années avec Chelsea notamment, n’est pas entré dans le jeu. Les fans lyonnais, eux, n’ont pas apprécié. Bruno Genesio non plus. Et sur le terrain, dimanche, Paris s’est imposé au Parc OL (1-2). Fin de la blague.
Le trophée des squatteurs : Nancy
On est fin novembre et le thermomètre est sans doute un peu plus clément à Montpellier qu’à Nancy. Mais ce n’est pas pour ça que l’ASNL a squatté un peu plus la cité montpelliéraine, où ils ont obtenu le nul samedi (0-0). Les hommes de Pablo Correa n’ont pu prendre l’avion pour la Lorraine après leur match à cause du brouillard. « On va essayer de trouver un endroit pour manger et on va rentrer seulement dimanche », indiquait le coach uruguayen après le coup de sifflet final. Ça va pour un jour, mais les supporters nancéens attendent vite le retour de leurs favoris : mercredi, c’est jour de derby contre le FC Metz.
Le trophée du groupe qui vit pas si bien que ça : Dijon
On va dire que ce sont des mots lâchés sur le coup de la déception d’une défaite concédée dans les dernières secondes. Les Dijonnais ont perdu à Bordeaux (3-2 alors qu’ils menaient 1-2 à la 88e), et ça, Loïs Diony, il a du mal à le digérer. Alors au micro de Canal +, l’attaquant a pesté contre son équipe : « J’ai vraiment la haine (…) Il faut dire les choses en face. Devant, on se casse le cul à marquer, à défendre et à aider les coéquipiers. Et la défense après… » Et bim ! Bon, Diony a quand même nuancé : « Je ne dis pas qu’il ne s’agit que des défenseurs car on est une équipe ». Gageons que quelques oreilles ont quand même dû siffler dans les rangs dijonnais.