Dupraz, Pallois, Sergio Conceiçao… les trophées décalés de la 17e journée

Pascal Dupraz s'est illustré avant Toulouse-Lorient ce week-end en snobant Bernard Casoni. - AFP
Le trophée de celui qui s’est trompé de sport : Nicolas Pallois
Le geste est fluide, parfaitement réalisé. Cela part d’un bon kumi kata, d’une prise de garde efficace. Les mains solidement posées sur le col de Bernardo Silva, Nicolas Pallois peut entamer son mouvement de balayage, uniquement avec le haut du corps. L’international portugais est éjecté. C’est un ippon ! Problème, il ne s’agissait pas de judo mais de football. Pallois a donc coûté un penalty, disons évitable à Bordeaux face à Monaco (0-4).
Le trophée de celui qui prévient qu’il est trop chaud : Sergio Conceiçao
A peine nommé, les portraits de Sergio Conceiçao annonçant un entraîneur sulfureux au caractère bouillant ont fleuri. Un procès d’intention ? Pas vraiment indique… l’intéressé. « Je ne suis pas un ange. Je suis moi-même », a annoncé le Portugais dimanche en conférence de presse. Un entraîneur qui a déjà envoyé un message à ses joueurs. « La rencontre avec le groupe s'est bien déroulée, explique l’ancien joueur de l’Inter. Ils sont très gentils. Ce n'est pas toujours très bon dans le football d'ailleurs (rires). »
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Le trophée de celui qui a la rancune vraiment tenace : Pascal Dupraz
Ambiance glaciale au Stadium samedi soir. Et pas seulement en raison de l’épais brouillard qui était tombé sur Toulouse. TFC-Lorient (3-2) marquait les retrouvailles de Pascal Dupraz et Bernard Casoni, en froid depuis leur collaboration à l’ETG. « Bien sûr qu’on se serrera la main au début et à la fin des matchs mais une poignée de main, ça ne veut rien dire… Elle peut être faux cul, sincère… », avait indiqué l’entraîneur du Téfécé avant la rencontre. C’est pourtant lui qui a ostensiblement ignoré Casoni lors du protocole d’avant-match.
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Le trophée de celui à cause de qui on n’a pas tout vu : le brouillard
Mehdi Abeid a inscrit un joli coup-franc face à l’OM. Ola Toivonen a, lui, planté un triplé pour Toulouse. Enfin paraît-il. Car il fallait bien plisser les yeux pour apercevoir leurs performances. Après avoir reporté du vendredi au samedi la rencontre Dijon-OM (1-2), le brouillard a gâché la visibilité de la fin de cette rencontre. Il a ensuite sévi à Toulouse où le ballon orange ne suffisait pas pour apprécier le spectacle. A Nantes, le brouillard a fait encore mieux en provoquant le report de FCN-Caen. Privant Philippe Mao de sa dernière. Cruel.
Le trophée du prof du foot : Lucien Favre
Lucien Favre a donné la leçon. En quelques phrases toutes simples, à chaud, le technicien niçois a analysé les raisons du match nul de son équipe face à Paris dimanche (2-2). Plein de sang-froid, le Suisse a ainsi fait son mea culpa, résumé les forces tactiques du PSG et exprimé son regret de ne pas avoir gagné chez le quadruple champion en titre. Clair, net et précis.
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