L1 : L’équipe-type de la 31e journée

Blaise Matuidi - AFP
Benoît Costil (Rennes)
La présence de Benoît Costil dans le groupe France comme troisième gardien avait cristallisé quelques critiques et notamment celle de son homologue montpelliérain, Geoffrey Jourdren. Mais à Lorient, le Rennais a prouvé qu’il était une valeur sûre du championnat en gardant sa cage inviolée au prix de plusieurs arrêts décisifs devant Jordan Ayew (28e, 44e), Jeannot (62e) et Mesloub (7e) notamment. Une prestation majuscule qui permet aux Rouge et Noir de s’offrir largement le derby breton à Lorient (0-3).
Mariano (Bordeaux)
Il fut l’un des Bordelais les plus actifs face à Lens (2-1). Et ce n’est pas un hasard si c’est le latéral droit qui a ouvert le score en profitant d’une erreur défensive adverse. Il inscrit sa première réalisation de la saison. Edson
Mexer (Rennes)
Le défenseur mozambicain a mis les Rennais sur la voie du succès à Lorient (0-3) en ouvrant le score de la tête, son quatrième but de la saison. Mexer a aussi rappelé qu’il formait une charnière solide avec Sylvain Armand, également buteur. Depuis son retour à la compétition après un mois d’absence, les Bretons ont réussi à ne pas prendre de buts lors de quatre de leurs cinq derniers matches. Et il n’y est pas étranger.
Thiago Silva (PSG)
O Monstro a encore livré une prestation impressionnante sur le terrain de Marseille (2-3). Imprenable, sa responsabilité n’est pas engagée sur les deux buts adverses. Le Brésilien a régné au cours d’une deuxième période où les Marseillais n’ont jamais trouvé la faille. Solide et brillant.
Layvin Kurzawa (Monaco)
Dans un match face à un concurrent direct, Saint-Etienne (1-1), Layvin Kurzawa a livré une prestation sérieuse. Et Kevin Monnet-Paquet n’a pas eu le loisir de s’exprimer face au latéral gauche monégasque, qui retrouve son meilleur niveau après sa non-sélection avec les Bleus pour les derniers matches amicaux face au brésil et au Danemark.
Corentin Tolisso (Lyon)
En l’absence du capitaine Maxime Gonalons, blessé et suspendu, Corentin Tolisso a assumé le rôle de sentinelle avec beaucoup de maîtrise à Guingamp (1-3). Le milieu de terrain a privé qu’il était un élément indispensable du dispositif d’Hubert Fournier puisqu’il est le joueur du champ lyonnais qui compte le plus gros temps de jeu cette saison (2686). C’est simple, il a participé à tous les matches de L1 cette saison (31) en n’étant remplaçant qu’à une seule reprise sans jamais être remplacé lorsqu’il était titulaire. Tout sauf un hasard.
Blaise Matuidi (PSG)
Il a été impressionnant de volonté avec un abattage énorme au milieu de terrain et une activité de harcèlement incessante sur la pelouse de l’OM. Blaise Matuidi a surtout gratifié sa prestation d’une frappe en lucarne sublime… du droit s’il vous plait. Récupérateur infatigable, il a continué à fournir ses coéquipiers de ballons dangereux jusqu’à la dernière minute. Bluffant.
Sofiane Boufal (Lille)
Arrivé cet hiver en provenance d’Angers, le milieu offensif a parfaitement profité de l‘absence de Rony Lopes pour prendre les clés du jeu lillois avec brio. Très actif, il a déstabilisé la défense rémoise (3-1) par ses accélérations et sa technique très fine. Il s’est montré décisif en obtenant un penalty qu’il a voulu tirer avant de se raviser et de laisser Divock Origi le tirer et le manquer. S’il s’est excusé pour cela par la suite, il s’était déjà rattrapé sur le terrain en voyant son coup franc contré revenir dans les pieds d’Origi, buteur cette fois.
Nabil Fekir (Lyon)
Son nouveau statut d’international n’a pas pesé sur sa dynamique. Positionné derrière Lacazette et Njie à Guingamp (1-3), Nabil Fekir a tout fait justement : ses prises des balles, ses accélérations et ses combinaisons avec Lacazette. Il a même profité d’une erreur de Lössl sur une de ses frappes soudaines pour ouvrir le score et inscrire son douzième but de la saison. Il est même passé proche d’un doublé en deuxième période (75e).
Modibo Maïga (Metz)
Prêté par West Ham depuis le début de saison, Modibo Maïga (27 ans) cristallisait les sifflets du stade Saint-Symphorien. Il y a répondu de manière cinglante en inscrivant un triplé face à Toulouse (3-2) qui ravive le fol espoir du maintien pour les Messins, avant-derniers avec huit points de retard sur Lorient, premier non-relégable. L’ancien Sochalien porte son total à sept buts cette saison et les supporters messins espèrent bien que ce compteur bougera encore.
André-Pierre Gignac (OM)
L’attaquant marseillais a donné raison à Marcelo Bielsa qui l’avait de nouveau titularisé face au PSG. Auteur de l’ouverture du score sur une action qu’il avait lui-même initiée, l’ancien Toulousain a récidivé en profitant d’une récupération de balle de Romao. Un doublé qui lui permet de porter son total de buts à 18 en L1 cette saison, son meilleur total depuis la saison 2008-2009 avec Toulouse (24). Mais cela n’a pas suffi pour offrir la victoire à l’OM.