Ligue 1+: "Je suis moins anxieux", Nicolas de Tavernost débriefe le lancement de Ligue 1+

Le lancement de Ligue 1+ était entouré d'interrogations. Dès le premier week-end, c'est finalement un succès. "On est contents, a expliqué d'emblée Nicolas de Tavernost, le directeur général de LFP Media, lundi soir dans l'After Foot. Parce que le public a suivi, ils sont venus nombreux pour le match de dimanche soir, ils étaient près d'un million devant l'écran. Et ils sont venus nombreux s'abonner, surtout, parce qu'on a déjà plus de 600.000 millions abonnés."
Ligue 1+ aura donc fait "en un week-end ce qui a été fait sur l'intégralité de la saison dernière", précise Nicolas de Tavernost. En cause, le prix, bien sûr : l'abonnement classique avec engagement d'un an coûte deux fois moins cher que celui de DAZN, l'an dernier à la même époque.
"Mais le prix n'est pas le seul argument, explique le patron de la chaîne. L'une des raisons de ce succès est que le public, les fans ont bien compris que c'était leur chaîne. (...) Les fans de foot se retrouvent sur Ligue 1+, sur une chaîne qui leur appartient à travers les clubs et défend la notion du football français. C'est vraiment une adhésion."
"Tout le monde y a mis du sien"
L'objectif annoncé d'un million d'abonnés d'ici à la fin de saison devrait donc être atteint, à moins d'un couac à en croire le directeur général de LFP Media.
"Je suis moins anxieux que je ne pouvais l'être il y a un mois, parce qu'on était un peu dans l'inconnu, reconnaît Nicolas de Tavernost. Mais il n'y a pas de raison que ça ne marche pas. Tout le monde ne nous a pas aidé, il faut le reconnaître."
Avant de continuer: "Je n'accuse personne mais on n'a pas eu tout le monde autour de la table pour pousser cette chaîne."
Le patron de Ligue 1+ vise Canal+, qui n'a pas trouvé d'accord pour distribuer la chaîne, et beIN Sports, qui n'a pas payé l'intégralité de ce qu'elle doit lors du dernier versement.
Mais au niveau des clubs, "tout le monde y a mis du sien", reconnaît Nicolas de Tavernost. Il n'y a que le PSG, sur ce premier week-end, qui a semblé moins ouvrir les portes de ses coulisses. Pas de quoi chagriner Ligue 1+, pour le moment, au milieu d'une réussite presque inespérée pour le football français.