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OL-OM: Les mots forts de Bruno Guimaraes après l'arrêt du match

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Bruno Guimaraes s'est exprimé après l'arrêt du match de la 14e journée de Ligue 1 entre l'OL et l'OM ce dimanche au Groupama Stadium. Le milieu brésilien de Lyon a regretté les incidents et le jet de projectiles sur Dimitri Payet.

Au terme d'un beau week-end de football en Ligue 1, l'Olympico entre Lyon et Marseille devait conclure de la plus belle des manières la 14e journée de la saison. Mais après seulement quelques minutes, Dimitri Payet a reçu une bouteille d'eau en pleine tête et l'arbitre Ruddy Buquet a décidé d'interrompre ce choc tant attendu.

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Après une longue attente, et un gros imbroglio entre la LFP et les pouvoirs publics, le match a été définitivement arrêté. Titulaire dans l'entrejeu des Gones, Bruno Guimaraes a regretté cette terrible situation qui nuit à la beauté du football.

"Ceux qui ont perdu ce soir c’est le football et tous ceux qui aiment le football, a lancé l'international auriverde aux trois sélections. On aurait dû vivre un grand match avec deux équipes qui qui ont leur propre méthode de jeu. Je suis attristé par la situation."

Les Marseillais ne voulaient pas reprendre sans Payet

Prétendants au podium, Lyon et Marseille auraient dû batailler balle au pied lors de cet Olympico. Mais, comme le regrette Bruno Guimaraes, la soirée a basculé à cause du comportement d'un supporter présent dans les tribunes. Si le choc des olympiques a bein failli reprendre, les Gones étant même revenus brièvement sur la pelouse pour s'échauffer, du côté des joueurs de l'OM cela semblait inconcevable comme l'a souligné Jacques Cardoze pour RMC ce dimanche.

"Dimitri Payet est très choqué. Il est resté dans son coin, étendu dans le vestiaire pendant un bon moment en état de choc, a estimé le directeur de la communication de l’OM. D’autres joueurs l’étaient aussi. [...] Lorsqu’il y a eu ce moment de flottement, je les ai vus et ils ne comprenaient pas. Pour eux ce n’était pas possible car cela revenait à dire qu’on allait reprendre un match dans une position d’iniquité."

JGL