PSG-Brest: "Pour moi, c'est toujours le jaune", l’explication entre Neymar, Kimpembe et l'arbitre

Durant chaque rencontre, la décision d’un arbitre peut occuper les débats chez les supporters, voire les joueurs Mais à la différence de ces derniers, les fans ne savent pas ce que les deux parties se disent. Heureusement, les spectateurs peuvent maintenant en savoir plus sur les coulisses d'un match, en l’occurrence celui entre le PSG et Brest (1-0).
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Une opposition où certaines décisions de Jérémie Pignard ont surpris. Notamment le moment où Christophe Hérelle découpe à l’entrée de la surface un Neymar qui s’apprêtait à filer au but. Dans un premier temps, l’homme en noir adresse un carton rouge au Brestois. Mais en raison d’une position de hors-jeu du Brésilien, la sanction précédente est retirée et Hérelle peut continuer la rencontre. Au grand étonnement des Parisiens, notamment du capitaine Presnel Kimpembe qui va demander des explications à la pause.
Les explications de Pignard à Kimpembe
L'arbitre étant muni d’un micro pour l’occasion, les fans des deux équipes, grâce à Prime Vidéo peuvent prendre connaissance de cette fameuse discussion entre Kimpembe, Neymar et l’arbitre. "Pour moi, c'est touours le jaune", débute Neymar.
Mécontent de voir la grosse faute d’Hérelle sur le Brésilien non-sanctionné, Pignard se défend d’un "Oui bah je lui ai mis un rouge." Le Parisien répondant d’un ferme: "Même s’il y a hors-jeu, ça veut dire qu’il peut le découper."

Sûr de sa décision, l’arbitre explique au Parisien les raisons de cette décision ayant beaucoup fait parler: "S’il prend pour une faute grossière, c’est rouge et il peut le garder. C’était un anéantissement d’occasion pour moi. Dernier défenseur. Voilà. Pour moi c‘était suffisant. C’est le protocole."
Des propos pas convaincants aux yeux de Kimpembe, pensant avant tout à l’intégrité physique de son coéquipier: "C’est n’importe quoi, parce que s’il le blesse…" Pignard se justifie à nouveau, mais se veut diplomate face à son interlocuteur: "Bien sûr, si c’est une faute grossière j’aurais gardé le rouge Je re-regarderai, d’accord ? Pour moi c’était un anéantissement suffisant."