PSG: "J'aurais dû rester à terre", Donnarumma n'a toujours pas digéré la faute de Benzema face au Real

Presque trois ans sont passés, mais Gianluigi Donnarumma n’a rien oublié de cette action qui a fait basculer la saison du PSG à l’époque, et noirci la sienne. Parmi les nombreuses faillites du PSG en Ligue des champions, l’élimination contre le Real Madrid en huitième de finale de l’édition 2021-2022 a été particulièrement douloureuse à vivre pour le gardien, qui mettra d’ailleurs plusieurs mois à se remettre de ce traumatisme.
Alors qu’il semblait se dirigers vers une qualification sereine en menant à Madrid (victoire 1-0 à l’aller au Parc des Princes), Paris avait complètement perdu le fil du match et sombré dans une ambiance assourdissante, après une imprudence de son gardien italien qui, à force de trop tergiverser, s’était exposé au pressing de Karim Benzema.
"Ça m’est resté là, en travers de la gorge"
L’ancien Lyonnais avait fini par le percuter à l’instant où il se débarrassait en catastrophe du ballon, avant de marquer le but de l'égalisation. Auteur d'un triplé, Benzema réfutera en zone mixte l’idée d’une faute commise sur Donnarumma. De son côté, le gardien italien toujours estimé qu’une faute avait bien été commise par l’attaquant français. Aujourd’hui encore, il n’en démord pas.
"Je vais te dire une chose, j’ai moi aussi commis une erreur, j’aurais dû rester à terre", a estimé Gianluigi Donnarumma, invité du podcast Viva El Futbol. "Pourquoi je te dis ça? A partir du moment où il ne siffle pas et que Benzema marque son but, il n’y a aucune chance qu’il revienne sur sa décision et annule le but au Bernabéu, avec ce public en fusion, jamais de la vie l’arbitre annule le but. La seule chose que j’aurais dû faire selon moi, c’était de rester à terre, mais bon… (il porte son index à hauteur de son cou) ça m’est resté là, en travers de la gorge."
Après son erreur d’appréciation contre le Real Madrid à un moment clé du match, Gianluigi Donnarumma avait enchaîné les matchs moins rassurants, voire préoccupants. Sorti touché de cet épisode, Donnarumma a peiné à se débarrasser de l’étiquette de gardien fragile dans les grands rendez-vous, une réputation qui lui colle à la peau lorsque le printemps européen arrive. Même si sa prestation de haute volée dans un match qui comptait, face à Manchester City (4-2), est venue démentir cette impression tenace en janvier. Le match contre Stuttgart (4-1) a confirmé cette confiance retrouvée, qui avait fait de lui le meilleur gardien du monde en 2021, lorsqu’il avait porté la Nazionale sur le toit de l’Europe.