PSG-Maccabi Haïfa: Rothen a "toujours les mêmes interrogations" malgré la balade parisienne

Une vraie balade de santé. Mardi soir, le Paris Saint-Germain a étrillé le Maccabi Haïfa sur la pelouse du Parc des Princes à l’occasion de la 5e journée de Ligue des champions (7-2) pour valider sa qualification en huitième de finale. Jérôme Rothen, ancien joueur du club de la capitale, a apprécié le spectacle, même s’il souhaite tirer aucune conclusion compte tenu du faible niveau de l’adversaire.
“On a assez critiqué le PSG, même quand il gagnait, pour ne pas s’enthousiasmer, a d’abord indiqué le membre de la Dream Team RMC Sport dans l’émission Rothen s’enflamme, sur RMC, ce mercredi. On s’est régalés hier soir en regardant le Paris Saint-Germain jouer. Les trois de devant ont été hallucinants. Les échanges, la maîtrise technique, l’efficacité… Il y avait tout. Il faut arrêter, à chaque fois, de chercher le petit problème, parce que l’équipe en face n’est pas bonne."
"Cette équipe est trop friable"
"Après, dans l’optique d’une victoire finale en Ligue des champions, on ne va pas juger le Paris Saint-Germain quand il joue le Maccabi Haïfa, qui est une équipe du quatrième chapeau, a poursuivi Rothen. En étant sur place hier, on se rend compte qu’il n’y a pas le rythme d’une rencontre de Ligue des champions. J’ai encore les mêmes interrogations après ce match. Le souci, c’est que dès que le rythme et le niveau s’élèvent, il y a plus de duels et moins d’espaces, donc tu as moins le temps de briller."
Même si la MNM a livré une prestation de très haut vol, peut-être sa meilleure depuis l’arrivée de Lionel Messi à l’été 2021, Rothen a observé une certaine fébrilité en défense. Selon lui, l’un des enjeux des prochaines semaines sera de réussir à concerner le trio de stars à la perte du ballon.
"Avec le ballon, tu te rends compte que ça peut faire mal. Par contre, le réel problème du PSG est sans ballon. Comment le PSG fait quand il perd le ballon ? Les trois de devant ont-ils envie d’aider le collectif pour le récupérer ? Aujourd'hui, je te dis que non. Cette équipe est trop friable. Quand il y a du rythme et de la qualité technique en face, elle se retrouve trop vite en danger, elle recule trop facilement et elle concède trop d’occasions. Ça, c’est un axe de progression. On n’est que le 26 octobre, on ne va pas les condamner. Mais, entre la reprise du championnat et aujourd’hui, il n’y a pas vraiment eu de progression dans l'équilibre d’équipe."