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France-Espagne: performance majuscule de Yamal, qui marque des points dans la course au Ballon d'or

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Après avoir lancé les hostilités en avant-match et défié Ousmane Dembélé pour la course au Ballon d'or, Lamine Yamal a fait plus qu'assumer, jeudi soir. Auteur d'un doublé et d'une grande justesse, le prodige du Barça a éclaboussé France-Espagne (4-5) de son talent, là où le Parisien n'a pas su se montrer efficace.

"Si les gens veulent le jouer jeudi, alors on le joue jeudi." Dans la course au Ballon d'or, Lamine Yamal avait érigé la demi-finale de Ligue des nations France-Espagne comme un moyen de le départager avec Ousmane Dembélé. Si on prenait le prodige espagnol aux mots, autant dire que ce match-là serait déjà plié.

Très inspiré, Yamal a clairement pesé sur la grosse victoire de la Roja face aux vice-champions du monde (4-5). Le numéro 19 a fait montre de sa classe durant toute la rencontre. Impliqué sur le premier but espagnol (22e), il aura été un poison de tous les instants pour Théo Hernandez et Clément Lenglet sur son aile droite.

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Le Barcelonais a provoqué le penalty d'Adrien Rabiot, transformé avec sang-froid avant d'haranguer la MHPArena de Stuttgart du haut de ses 17 ans. Il a étalé sa classe sur l'ultime récital espagnol, conclu d'un pointu cinglant (67e) pour s'offrir un doublé. Démontrant, une fois de plus s'il le fallait, sa capacité à être grand dans les grands rendez-vous.

Dembélé pas loin d'être décisif, pas loin seulement

Ousmane Dembélé n'a pas été ridicule en face, mais sans but ni passe décisive, il souffre forcément de la comparaison. Le nouveau champion d'Europe a livré une partie cohérente, bien que sans efficacité jusqu'à sa sortie sur une petite alerte au haut de la cuisse gauche (76e). Il n'était plus sur le terrain lorsque les Bleus étaient en train de (quasi) renverser l'Espagne.

Le Parisien a placé quelques accélérations déroutantes, surtout en première période, et sollicité les gants d'Unai Simon (42e). Dembouz a joué de malchance en trouvant le poteau sur un service du détonateur Rayan Cherki (72e). Pas loin de la passe décisive pour Théo Hernandez qui a trouvé la barre (12e), il n'était pas loin non plus de convertir à bout portant un centre trop appuyé de son coéquipier (48e).

Mais pas loin, Yamal, lui, ne l'était jamais. Ce match à distance peut-il influencer les futurs votants dns la course au trophée individuel suprême, décerné le 22 septembre prochain?

Romain Daveau Journaliste RMC Sport