RMC Sport

Chelsea: Werner règle ses comptes avec Tuchel

placeholder video
Impossible de dire à l'avance si un joueur va réussir ou non dans un club. Lorsque Timo Werner quitte le RB Leipzig pour Chelsea à l'été 2020, l'attaquant allemand est vu comme une future star. Il ne parvient pas à s'imposer et fait le chemin inverse, deux ans plus tard.

A la veille d'affronter Manchester City en huitième de finale de Ligue des champions, Timo Werner s'est confié au Sun. L'attaquant du RB Leipzig est revenu sur son passage en demi-teinte du côté de Chelsea.

Si l'Allemand a pu garnir son armoire à trophées, d'une Ligue des champions, d'une Supercoupe d'Europe et d'une Coupe du monde des clubs, sur le plan personnel, ce fut plus compliqué.

>> Découvrez les offres de RMC Sport et suivez en direct Leipzig-Manchester City

Recruté sous Franck Lampard, limogé six mois plus tard

Le joueur formé à Stuttgart a peiné à s'imposer sans l'entraîneur qui le voulait : "Le manager qui m’a fait venir, Lampard, a été limogé quelques mois plus tard, ce qui n’était pas le mieux pour un joueur qui a rejoint le club après avoir parlé à ce manager."

Cela se ressent dans les chiffres puisque Werner était plus décisif sous Lampard (0.57 but ou passe décisive par match) que sous Tuchel (0.48 but ou passe décisive par match).

L'international allemand regrette d'avoir été la cible de critiques injustifiées, selon lui, de la part des médias ou de son entraîneur. "De l’extérieur, il était facile de faire de moi un bouc émissaire, que ce soit des médias ou des entraîneurs, peu importe. Mais au moins, les fans étaient toujours derrière moi, ils me soutenaient. Je ne peux rien dire contre eux."

Et si Chelsea a remporté une Ligue des champions, notamment grâce à lui, Werner n'a pas digéré le recrutement de Lukaku l'été suivant. "Le plus gros problème était qu’il (Thomas Tuchel) a mis un attaquant comme Lukaku devant moi lors de la deuxième saison après que j’ai remporté la Ligue des champions en jouant presque tous les matchs de la première équipe. C’était le moment le plus difficile pour moi, d’avoir un joueur, un très bon joueur, devant moi pour 120 millions d’euros."

Le Covid, période difficile pour Werner

Arrivé lors de l'été 2020 dans la capitale anglaise contre 53 millions d'euros, l'homme de 26 ans explique avoir eu du mal à se faire à la vie londonienne en pleine pandémie. Souffrant de la solitude, Werner n'a pas réussi à reconstituer l'environnement serein qu'il avait construit en Allemagne.

"Durant les premiers mois, rien n’était ouvert, j’étais toujours à la maison, j'ai passé Noël et le réveillon du Nouvel An seul, bien sûr que c’était difficile. Peut-être que c’est l’une des raisons pour lesquelles cela n’a pas fonctionné pour moi. Peut-être qu’avec une vraie vie, des amis et de la famille autour de moi, cela aurait été différent."

YP