"Il se passe quelque chose dans le vestiaire": la grosse inquiétude de Gary Neville pour Guardiola et Manchester City

Battu à Liverpool dimanche (2-0, 13e journée de Premier League), Manchester City a concédé une sixième défaite sur ses sept derniers matchs toutes compétitions confondues. Gary Neville, consultant pour la télévision anglaise, estime que quelque chose s’est brisé entre Pep Guardiola et ses joueurs. Et particulièrement avec Kevin De Bruyne.

Une chute sans fin. Battu sur la pelouse de Liverpool, dimanche (2-0, 13e journée de Premier League), Manchester City a enchaîné une sixième défaite consécutive sur la scène nationale (championnat et Cup). Alors qu’ils pensaient retrouver le sourire grâce à la Ligue des champions, les Skyblues ont également gâché une avance de trois buts face au Feyenoord, mardi dernier (3-3).

Gary Neville, consultant à la télévision anglaise, ne voit aucun signe encourageant dans l’attitude des Citizens. "Ils ont l'air si vulnérables, ils ont l'air brisés sur le terrain", s’inquiète l’ancien défenseur de Manchester United au micro de Sky Sports. "Les défenseurs sont brisés, les joueurs du milieu de terrain ont l'air faibles, ils ont l'air d'être débordés, dépassés. Les attaquants n'ont pas l'air d'être en mesure de marquer. Ils n'ont tout simplement pas l'air aussi dangereux, les schémas que nous avons toujours vus à City ont disparu."

"L'affaire Kevin De Bruyne est inhabituelle, bizarre, étrange"

Pour Neville, un joueur illustre le malaise qui touche actuellement le club: Kevin De Bruyne. Blessé de fin septembre à fin octobre, le milieu offensif belge n’a pas été titularisé une seule fois depuis sa sortie de l’infirmerie, il y a six matchs. Pour le choc face à Liverpool, il a dû se contenter d’une entrée en jeu à la 78e minute.

"L'affaire Kevin De Bruyne est inhabituelle, bizarre, étrange", juge Neville. "Pourquoi le meilleur joueur de Premier League de ces dix dernières années n'est-il pas sur le terrain? Nous savons qu'il a eu des blessures, mais pourquoi n'est-il pas sur le terrain? Parce que c'est un leader, il a de l'autorité, de la confiance, il est brillant. Il se passe donc quelque chose, il se passe vraiment quelque chose dans le vestiaire."

"Mais Pep Guardiola a le contrôle, il a le contrôle total du club, il a prolongé son contrat et je pense qu'il attend probablement la fenêtre de transfert de janvier et celle de juin-juillet pour arriver à un point où il pourra reconstruire et façonner une nouvelle équipe au cours des deux prochaines saisons", conclut Neville". "Je suis sûr qu'il est déjà en train de réfléchir à la manière dont il va former une nouvelle équipe."

Relégué à 11 points de Liverpool, leader de Premier League, Manchester City a presque dit adieu à ses espoirs de titre en championnat après seulement 13 journées. Mais les hommes de Pep Guardiola ne vont pas avoir le temps de tergiverser longtemps puisqu'ils retrouvent la Premier League dès ce mercredi, face à Nottingham (14e journée, 20h30). Avec le ferme espoir de mettre fin à la pire spirale négative du club depuis son rachat par les Émirats Arabes Unis, en 2008.

F.Ga