RMC Sport

Mondial de handball: les Bleus en quête de leur septième étoile

placeholder video
Dans le dernier carré en 2019 et en 2021, l’équipe de France masculine de handball veut retrouver sa suprématie lors du Mondial 2023. Les Bleus, qui affrontent la Pologne ce mercredi soir, ont déjà remporté la compétition à six reprises déjà mais leur dernier sacre remonte à 2017 en France.

Les champions olympiques de Tokyo sont toujours majoritaires et leurs ambitions toujours intactes. Dans les 18 joueurs emmenés par Guillaume Gille au Mondial de hand qui débute ce mercredi par France-Pologne, ils sont onze à avoir l’or olympique à la maison. Deux manquent à l’appel à cause de blessure: Hugo Descat et Timothey N’Guessan.

Les trois autres ont tous simplement pris leur retraite internationale: Luc Abalo, Michaël Guigou, Yann Genty. Les Bleus veulent aussi tourner la page de l’Euro 2022 où le Covid avait fait rage face à des mesures sanitaires laxistes de la part de l’organisation. La France avait terminé au pied du podium en perdant le match pour la troisième place.

Remili: "On a clairement envie d’aller chercher ce titre"

Ce fameux match pour le bronze, les handballeurs en ont un peu marre. Depuis l’Euro 2018 inclus, sur les six compétitions disputées, la France a perdu quatre demi-finales (Euro 2018 et 2022, Mondial 2019 et 2021), gagné un titre olympique (2021) et connu une piteuse élimination au premier tour lors de l’Euro 2020. Si lors des dernières compétitions, les joueurs se montraient plutôt prudents sur l’objectif, aujourd’hui il est clair: redevenir Champion du Monde.

"On pense qu’à ça, s’exclame Nedim Remili, arrière droit. On est une équipe qui a des blessures, mais qui est quand même dans son ossature quasiment au complète. Avec évidemment quelques blessés, je pense à Tim, je pense à Hugo, je pense un peu à l’équipe qui était là aux JO et qui a gagné la dernière compétition avec l’équipe de France. On est quand même bien présent, et on a clairement envie d’aller chercher ce titre. C’est là où on a envie d’être, c’est là où on a envie de remettre cette équipe de France."

Le constat est unanime chez les Bleus et le sélectionneur à dix-huit mois des Jeux Olympiques de Paris 2024: "On vise la victoire, confesse Gille. Le chemin est ardu mais aussi hyper excitant."

L’une des forces de l’équipe de France de handball 2023, c’est sa potentielle alchimie avec une base de champions olympiques et une montée en puissance de sa jeunesse incarnée par les deux droitiers de la génération 1999, le joueur de Kielce, Dylan Nahi et le nantais Thibaud Briet. Des bonnes ondes se dégagent de ce groupe qui se connaît très bien. De quoi faire dire à Nicolas Tournat, présent en Bleu depuis 2015: "Je sens qu’on est bien concernés. J’ai un bon pressentiment. Je suis bien motivé pour aller la chercher cette étoile."

Un parcours plutôt dégagé

Pour terminer champions du monde le dimanche 29 janvier à Stockholm (la Suède co-organise le Mondial avec la Pologne), les Bleus devront engranger le maximum de victoires au premier tour avec trois matchs au programme face à la Pologne, l'Arabie saoudite et la Slovénie. La France croisera ensuite avec les trois meilleurs du groupe A (Espagne, Monténégro, Iran, Chili) et devra terminer dans les deux premiers.

Avec son statut, les Bleus font figure de favori dans ce parcours en phase de poules avec l’Espagne qui est privée de ses deux ailiers supersoniques, Aleix Gomez et Aitor Arino, coéquipiers de Melvyn Richardson, Ludovic Fabregas et Dika Mem au FC Barcelone. En quart de finale, les hommes de Guillaume Gille peuvent potentiellement affronter l’Allemagne, la Norvège ou le Qatar, trois belles équipes mais qui sont jugées un cran en-dessous le trio de favori pour le titre à savoir, le Danemark, double champion du monde en titre, la Suède, récent vainqueur de l’Euro, et la France. Autrement dit jusqu’en quart, la voie paraît plutôt dégagée pour l’équipe de France.

Arnaud Valadon en Pologne