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Mondiaux de natation: "Il n’y a pas de limite à ce que je peux faire" assure Marchand après son record du monde

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Malgré un nouveau titre mondial sur 400m 4 nages et surtout un record du monde mythique de Michael Phelps battu dimanche lors des Mondiaux de natation de Fukuoka, le nageur français Léon Marchand (21 ans) a la victoire modeste. Et voit déjà plus loin.

"Quand je touche le mur, c’est le temps qui m’intéresse." Léon Marchand n’a pas été déçu. Déjà convaincu qu’il avait remporté la finale du 400m 4 nages dimanche lors de la première journée des Mondiaux de natation à Fukuoka, le Toulousain de 21 ans a vu s’afficher un chrono historique : 4’02’’50. Record du monde de Michael Phelps battu. Pulvérisé. "Je regarde le temps, je n’y crois pas trop. Je vois 4’02, je me dis que ce n’est pas possible. C’était un moment assez spécial. C’est génial."

A 21 ans, Léon Marchand a écrit une nouvelle page de son histoire en dominant largement cette première épreuve devant l’Américain Carson Foster : "Il y a eu deux sensations. La première était que je me sentais super bien, a commenté à froid celui qui a réussi aussi l'exploit de conserver son titre mondial. En papillon, j’ai réussi à mettre le rythme dès le début avec une bonne allure. Sur le dos ce n’était pas facile car Carson Foster revenait sur moi. Ensuite je me sentais bien sur les 200m. C’était parfait."

"Phelps était super content pour moi"

L’élève de Bob Bowman a aussi bénéficié du soutien du public lorsque celui-ci a réalisé que le Français marchait sur les traces du record du monde de Michael Phelps : "C’était génial. Je l’avais déjà ressenti l’année dernière mais c’était différent. Je me sentais tellement bien que je voulais pousser le temps au maximum." Et puis il y a donc eu ce record du monde, vieux de 15 ans, battu sous les yeux de la légende américaine, présente à Fukuoka pour la NBC.

"C’est le plus grand nageur de tous les temps donc c’est assez spécial pour moi, reconnait Léon Marchant. Je l’ai rencontré pour la première fois ce matin. C’est amusant. Il a commenté la course, il était super content pour moi donc c’est génial. Je suis hyper content de pouvoir le faire aujourd’hui." La suite ? Elle s’annonce chargée et peut-être aussi riche en émotion avec un jour de repos lundi et le 200m papillon dès mardi. "Je vais toujours chercher plus loin. Il n’y a pas de limite à ce que je peux faire. Je peux continuer à m’améliorer et descende en dessous de 4’02", prévient-il. Ça promet.

ABr avec Julien Richard, à Fukuoka (Japon)