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Natation: le club de Léon Marchand récupère un bassin utilisé lors des JO de Paris 2024

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Les Dauphins du TOEC (Toulouse), club de Léon Marchand, vont acquérir un bassin d’échauffement utilisé par les nageurs lors des Jeux olympiques de Paris.

Un joli souvenir des JO. Le club du champion de natation Léon Marchand à Toulouse, engagé dans la construction d'un nouveau complexe ultramoderne, va acquérir un bassin utilisé par les nageurs lors des Jeux olympiques de Paris, selon le maire de Toulouse.

"La future Cité de la natation des Dauphins du TOEC sera équipée d'une partie du bassin d'échauffement de l'Arena, que Léon (Marchand) a utilisé avant ses courses", s'est réjoui vendredi le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc.

Contactée par l'AFP, la société italienne ayant fourni les piscines des JO, Myrtha Pools, précise que le bassin principal de 50 mètres, où se sont déroulées les épreuves de natation, a été attribué à la ville de Sevran, en Seine-Saint-Denis.

Le second bassin de 50 mètres de La Défense Arena a été partagé en deux, une moitié pour la ville de Bagnolet, également en Seine-Saint-Denis, et Toulouse, ajoute le constructeur italien.

Entre 2 et 2,5 millions d'euros d'investissement

L'Etat n'étant pas propriétaire des bassins, précise le maire de Toulouse, l'infrastructure qui sera installée à Toulouse coûtera entre 2 et 2,5 millions d'euros.

Le maire de Toulouse a demandé au ministre des Sports de mobiliser des crédits de l'Agence nationale du sport (ANS) pour aider le club de Léon Marchand, le meilleur club de natation de France, à procéder à cette acquisition.

Le club formateur du quadruple champion olympique, dont les installations sont vieillissantes, finalise le financement de sa Cité de la natation, un investissement public-privé de 30 millions d'euros, pour se doter d'un complexe "unique en France", selon le directeur général des Dauphins du TOEC, Michel Coloma.

Le club table sur un début des travaux au premier semestre 2025 et une mise en service mi-2027.

Bien avant les Jeux, le Comité d'organisation des JO (Cojo) avait décidé de léguer une partie des bassins à des villes de Seine-Saint-Denis, privilégiant ce département pauvre en manque d'équipements sportifs.

AFP