Natation, vélo, gainage et... surf, comment Léon Marchand s'est fait une fracture de fatigue en Australie

Après des Jeux olympiques exceptionnels, où il a terminé athlète le plus titré de la compétition, Léon Marchand a connu une véritable "hype" avant de s'exiler plusieurs semaines à l'autre bout du monde. Aperçu dans les tribunes de la Rod Laver Arena pour la finale de l'Open d'Australie ou dans le paddock lors du Grand Prix de Formule 1 à Melbourne, le nageur toulousain s'est évidemment entraîné pendant les trois mois qu'il a passé en Australie. D'abord loin des bassins, puis dans la piscine à partir de la troisième semaine, Marchand a vécu l'expérience à fond, pratiquant du vélo, du yoga, des séances de gainage et de la natation. Peut-être un peu trop, puisqu'il a fini par se blesser. Faire du surf sur les plages australiennes n'a pas aidé le quadruple champion olympique.
"Un lundi matin, j'ai un peu mal à une côte. Le lendemain encore plus. Le mercredi, je vais voir le kiné, on me dit que ça devrait aller. Sauf que je continue à surfer, à m'entraîner en pensant que c'est juste des courbatures. Finalement, c'est une fracture de fatigue côté droit. Au bout d'une semaine, je reviens et me dis que ça va le faire. Après 500 m, je n'arrivais pas à respirer, à tourner, à nager tout simplement", raconte-t-il auprès de L'Equipe.
De retour aux États-Unis
Avec une côte fissurée, Léon Marchand est resté une semaine sans pouvoir nager. "On était quand même en février et la blessure a duré un mois. J'ai reconstruit tout doucement sur les deux ou trois dernières semaines."
De retour à Austin (Etats-Unis), où il a retrouvé son entraîneur Bob Bowman, le nageur de 22 ans prépare son retour à la compétition, prévu à la fin du mois d'avril lors du Tyr Pro à Fort Lauderdale. Il s'alignera sur le 200m nage libre, le 400m nage libre. Bien sûr le 200m 4 nages, le 400m 4 nages et le 200m brasse. Pas de papillon "parce qu'il fallait bien laisser tomber quelque chose", mais l'envie de concourir pour "reprendre [sa] routine".