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Top 14: le Stade Français relève la tête sur le gong

Pascal Papé

Pascal Papé - AFP

Le Stade Français s’est imposé face au Stade Toulousain (18-17) grâce à un essai de Paul Williams en toute fin de match validé après plusieurs visionnages vidéo. Les Parisiens soufflent et les Toulousains peuvent regretter de ne pas avoir fructifié leur domination.

Après deux défaites de rang, le Stade Français a signé une très précieuse victoire face à Toulouse (18-17), ce dimanche en clôture de la 12e journée de Top 14. Presque miraculeuse aussi. Menés et dominés pendant une bonne partie de la rencontre, les Parisiens ont arraché leur cinquième succès de la saison, grâce à un essai de Paul Williams à deux minutes de la fin, validé après plusieurs visionnages vidéo.

Un grand soulagement pour les champions de France en titre, qui se donnent de l’air en bas de tableau. Le scénario du début de match leur laissait pourtant craindre le pire. Maxime Médard, l’un des joueurs rappelés par Guy Novès en équipe de France, avait parfaitement lancé les Rouge et Noir d’une percée rageuse avant de servir Alexis Palisson pour le premier essai du match (0-5, 5e).

Les appelés de Novès en grande forme

Les hommes d’Ugo Mola pensaient même avoir fait le break sur un nouvel essai de Vincent Clerc, refusé pour une obstruction sur Sempéré (11e). Sébastien Bézy, lui aussi appelé pour la première fois en Bleus, a fructifié la domination des visiteurs dans le premier quart d’heure d’une pénalité (0-8, 13e). Le match est alors tombé dans une succession d’à peu-près et d’occasions manquées par Toulouse alors que la mêlée parisienne a souvent été sanctionnée.

Faute de prendre le large, les coéquipiers de Thierry Dusautoir sont restés sous la menace et l’ont payé cher. Hugo Bonneval, encore un appelé de Novès, a égalisé en aplatissant un essai qu’il s’est créé tout seul d’un ballon par-dessus avant que Jules Plisson ne transforme et ne donne l’avantage aux Parisiens pour la première fois du match (13-11, 63e). Deux pénalités de Nicolas Bézy avaient permis aux Toulousains de reprendre les devants. Mais cela n’a pas suffi. Le bonus défensif ne leur permet pas de reprendre la tête (3e dans une égalité à trois avec Clermont et le Racing). La perspective était pourtant largement dans leurs cordes.