Top 14: "On le voit s’échapper...", la petite amie de Romain Ntamack raconte son essai vu des tribunes

Elle n’a pas tout de suite compris ce qu’il se passait. Lisa Lopez, petite amie de Romain Ntamack située à l’opposé de l’en-but adverse dans les tribunes du Stade de Frace, a vu de derrière l’inspiration de l’ouvreur du Stade Toulousain, samedi à deux minutes de la fin de la finale du Top 14 face à La Rochelle (29-26). Quelques instants après avoir manqué une penaltouche cruciale, l’international français s’est rattrapé en transperçant la défense de La Rochelle avant de s’en aller, seul, aplatir le deuxième essai toulousain. Celui du titre.
"Je ne l’avais jamais vu pleurer"
Dans une interview au Parisien, la petite amie du héros du match confie qu’elle "déjà en larmes" au moment de l’action. "Quelques minutes plus tôt, Romain a raté son coup de pied et une touche qui aurait permis d’offrir une occasion à son équipe, rappelle-t-elle. Sur le moment, je lève la tête et je vois son visage dans l’écran géant. Et là, je me rends compte qu’il s’en veut énormément par rapport à ses coéquipiers. Une faute comme ça à cet instant du match, il sait très bien que tout le monde ne va retenir que ça. Et lui le premier. Ça m’a rendu très triste pour lui, donc j’ai commencé à pleurer. J’étais en larmes juste avant."
Elle détaille cette folle course vécue de loin. "On le voit courir, même si on voit surtout la défense des Rochelais là où on se trouve, situe-t-elle. On entend les gens crier: Romain, Romain, et on le voit s’échapper. Là, c’est exceptionnel. Pendant les cinq secondes où il sprinte vers l’essai, on n’arrête pas de se dire que ça n’est pas possible, qu’il va se faire rattraper… Et puis, il se jette pour aplatir. Et on explose. Je suis passée des larmes de tristesse aux larmes chaudes de joie. On a vécu un incroyable ascenseur émotionnel."
La jeune femme de 24 ans, qui avait pris place à côté de la maman de l’international français notamment, a découvert une émotion inédite chez son petit ami après le coup de sifflet final. "Je suis en pleurs, et je lui dis: ’tu vois, tu pleures de joie’. En fait, Romain il ne pleure pas d’habitude. Je ne l’avais jamais vu pleurer, et sa mère non plus."