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Émeutes en France: "Pas bon pour notre image", regrette Oudéa-Castéra (qui rappelle le précédent britannique)

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Depuis la mort de Nahel, mardi dernier à Nanterre, des violences ont éclaté un peu partout en France. Une source d'inquiétude à un an des Jeux ? Amélie Oudéa-Castéra reste optimiste et rappelle que la Grande-Bretagne avait dû affronter des émeutes dans des circonstances peu ou prou similaires, un an avant les JO de 2012.

Le décès du jeune Nahel, mardi dernier lors d'un contrôle de police à Nanterre, a plongé la France dans le chaos. Depuis cinq jours, des dizaines de villes sont le théâtre de violences urbaines et les images font le tour des réseaux sociaux. À deux mois du début de la Coupe du monde de rugby mais surtout à un an des Jeux olympiques de Paris, Amélie Oudéa-Castéra estime que ce qu'il se passe dans l'Hexagone "n'est pas bon pour l'image de la France".

Mais la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques a rappelé le précédent de 2012. "Des évènements de ce type s'étaient déjà produits avant. Je pense notamment à ce qui s'était produit en amont des Jeux olympiques de Londres quasiment un an avant avec des manifestations de violences très fortes, qui avaient eu lieu dans la foulée des violences policières, a-t-elle confié ce lundi en marge de la 4e convention nationale de prévention des violences dans le Sport. Au global, on est sur des phénomènes qui se sont déjà produits. L'édition des Jeux de Londres avaient été très positive. Pour l'instant, il y a des priorités: le retour à l'ordre républicain, la fin de ces violences inacceptables et intolérables. C'est ce sur quoi nous sommes tous mobilisés."

L'optimisme pour les JO 2024

Mais la France peut-elle redorer son blason et garantir un maximum de sécurité pour les JO ? Le gouvernement va tout faire pour. "Dans le cadre des Jeux olympiques et paralympiques, on a pris des mesures dans les derniers jours pour renforcer la sécurisation des infrastructures, affirme Amélie Oudéa-Castéra. C'est un point important. Elles étaient déjà bien protégées avec du matériel de surveillance et une présence humaine. Elle a pu être renforcée."

Il n'y a pas que pour les JO que l'inquiétude monte. Le Tour de France, qui a débuté samedi à Bilbao, suit de près la situation. Surtout que le peloton revient dans l'Hexagone ce lundi, avec une arrivée ce lundi à Bayonne. "Nous sommes en lien constant avec les services de l'État, comme chaque année, a répondu vendredi le directeur de l’épreuve, Christian Prudhomme. On suit la situation avec une grande attention." 

AS, avec Anthony Rech