UFC: Benoît Saint-Denis de retour dans la cage le 18 février contre Solecki

"God of War" revient sur le champ de bataille. Après avoir disposé de Gabriel Miranda sur TKO en début de deuxième round le 3 septembre à Paris, où il est devenu à jamais le premier représentant tricolore à combattre sur la première carte de l’histoire de l’UFC dans notre pays, Benoît Saint-Denis va remonter dans la cage le 18 février prochain à l’UFC Apex de Las Vegas pour un combat face à l’Américain Joe Solecki lors d’une UFC Fight Night.
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Pour son quatrième combat à l’UFC – deux victoires et une défaite (face à un Brésilien, Elizeu Zaleski dos Santos, depuis suspendu pour dopage) jusque-là –, l’ancien membre des Forces Spéciales de l’armée française se confrontera à un combattant venu du jiu-jitsu brésilien, discipline qu’il a débutée à six ans et dont il est aujourd’hui ceinture noire, et spécialiste des soumissions (sept en douze victoires en carrière, contre trois revers). Passé en 2019 par les Dana White’s Contender Series, émission qui cherche à faire signer de nouveaux talents dans l’organisation, Solecki a depuis signé quatre victoires contre une défaite à l’UFC et reste sur un succès par décision majoritaire sur Alex da Silva en juin.
L’Américain, qui a également disputé plusieurs compétitions de grappling ces derniers temps, n’appartient pas au top 15 des challengers des légers à l’UFC, mais celui qui est classé au trentième rang mondial de la catégorie selon le site Tapology représente un beau test pour "BSD" avec ses qualités au sol, domaine où le Français se débrouille également très bien. Solecki a déjà un mérite: avoir signé pour affronter Saint-Denis, qui a essuyé plusieurs refus avant de voir l’Américain relever le gant, les combattants mieux classés que le Français réfléchissant à deux fois avant d'accepter de faire face à un athlète contre lequel ils n’ont rien à gagner ou presque mais beaucoup à perdre vu son style bagarreur et sa capacité à ne rien lâcher et à ne pas abandonner.
"God of War", qui a toujours expliqué vouloir "les oppositions que tout le monde refuse", avait dans un premier temps demandé un combat contre un grand nom, le Brésilien Rafael dos Anjos, septième des challengers de la catégorie qu’il souhaitait affronter en janvier lors de l’UFC 283 à Rio pour le retour de l’UFC au Brésil, mais "RDA" a préféré se mesurer à l’Américain Bryan Barberena, vainqueur de Robbie Lawler début juillet lors de l’UFC 276 à Las Vegas, qu’il combattra le 3 décembre à Orlando.
Si le nom Solecki est beaucoup moins ronflant, il lui proposera tout de même un beau challenge à relever pour se rapprocher du top 15. Ce ne sera pas non plus l’ambiance folle de Bercy début septembre, qu’il aurait pu en partie retrouver à Rio. A l’Apex, salle qui jouxte le siège social de l’UFC à Las Vegas et dans lequel il avait soumis Niklas Stolze par étranglement arrière en juin pour sa première victoire à l’UFC (sur la même carte que Solecki-Da Silva), ce sera même tout l’inverse. Mais on peut compter sur Benoît Saint-Denis pour être, comme d’habitude, à la hauteur de l’événement.