Masters 1000 de Rome : Djokovic s’offre encore Nadal

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Djokovic garde donc la main. Encore une fois… Vainqueur à Monte-Carlo puis Barcelone, Rafael Nadal espérait sans doute renforcer encore un peu son aura de terrien cannibale pour retrouver le statut d’épouvantail qui lui a si souvent collé à la peau porte d’Auteuil. Mais il est tombé, encore, sur un (Djok)os. Le Serbe, qui avait remporté 11 de leurs 12 dernières confrontations, a encore fait parler sa maîtrise, se qualifiant pour les demi-finales romaines (7-5, 7-6 [4]) dans un match à l’intensité d’un Grand Chelem.
Nerfs d’acier
Le numéro 1 mondial ne doit sa victoire à personne. De son meilleur niveau, Nadal n’est plus loin du tout, et rares sont ceux qui auraient pu lui résister ce vendredi. Mais Djokovic n’est pas les autres et il a fini par venir à bout de l’Espagnol. Loin d’être impérial depuis son entrée en lice, le Djoker a haussé le ton de trois crans. Accusant un break de retard dans les deux sets, il est revenu grâce à l’acier de ses nerfs et de ses revers, et cinq balles de deuxième manche écartées à 5-4 sur service adverse. L’ascendant est net sur son rival, mais l’affrontement en reste savoureux.
Celui, dans le dernier carré, qui l'attend face à Kei Nishikori, le sera aussi. Le Japonais a dominé vendredi soir le tombeur de Roger Federer au tour précédent, Dominic Thiem (6-3, 7-5). Et c'est fort d'un match solide (seulement 14 fautes directes contre 39 pour son adversaire) qu'il s'avance vers Djokovic. Suffisant pour créer la surprise ? Il faudra être très, très costaud pour ramener le Serbe...sur terre, alors que Nishikori ne l'a jamais battu (en trois confrontations) sur cette surface.