Roland-Garros : Djokovic règne enfin sur la terre

Novak Djokovic a remporté son douzième tournoi du Grand Chelem, mais son tout premier Roland-Garros, en disposant d’Andy Murray ce dimanche en quatre sets (3-6, 6-1, 6-2, 6-4). Après trois finales perdues, le numéro 1 mondial met fin à sa malédiction sur la terre battue parisienne.

Il ne manquait plus que la Coupe des Mousquetaires dans sa collection. Le vide est désormais comblé. Novak Djokovic dessine un coeur sur la terre battue parisienne et met fin à cette malédiction qui le poursuivait depuis ses débuts sur le circuit professionnel. Vainqueur de six Open d’Australie, de trois Wimbledon et de deux US Open, le Serbe vient d’enrichir son palmarès d’un tout premier Roland-Garros, à 29 ans.

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Le numéro 1 mondial débute pourtant mal sa quatrième finale. Breaké deux fois rapidement, tétanisé contre un Andy Murray (2e) novice à ce niveau et décomplexé, le « Joker » ne parvient pas à lâcher ses coups. Une dizaine de fautes directes inhabituelles et un premier set remporté par le Britannique 6-3. D’autant que l’Ecossais est en confiance, victorieux de du même adversaire à Rome juste avant les Internationaux de France.

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Djokovic prend les choses en mains

Déjà défait en 2012 et 2014 par Rafael Nadal, mais surtout par Stanislas Wawrinka l’année dernière alors qu’il était favori, Djokovic se réveille et prend cette fois les choses en mains. Des coups beaucoup plus puissants, beaucoup plus précis. Un rythme vite insoutenable pour Andy Murray, balayé dans les trois manches suivantes avec un sévère 6-1 6-2, 6-4 encaissé.

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Djokovic : "Le plus grand moment de ma carrière"

"C'est un moment très spécial, peut-être le plus grand de ma carrière", déclare un Djokovic soulagé et ému à l'issue du match. Murray salue lui le parcours hors-norme de son bourreau : "Il domine le circuit depuis un an et ce qu'il réalise est exceptionnel. C'est tellement rare que cela arrive dans le tennis... Je suis fier d'avoir participé à cette finale". Et comme un signe, après presque quinze jours de pluie, le soleil accompagne le vainqueur au moment de soulever le trophée. L’hymne serbe retentit enfin sur le Philippe-Chatrier.

D.W