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F1: Mercedes reconnaît avoir poussé Hamilton "un peu trop loin" au Grand Prix d'Azebaïdjan

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L'écurie Mercedes s'est engagée à apporter des changements à la voiture de Lewis Hamilton. Le pilote a énormément souffert à bord de sa monoplace lors du Grand Prix à Bakou dimanche dernier.

Mercedes a reconnu avoir mis Lewis Hamilton dans une position "très inconfortable" lors du dernier Grand Prix de Formule 1, disputé à Bakou (Azerbaïdjan) le week-end dernier. L’écurie britannique a admis qu’elle avait peut-être poussé la monoplace et ses pilotes "un peu trop loin".

Hamilton s’est pas mal épanché tout au long du week-end sur cette expérience très douloureuse de la course, "la plus douloureuse qu’il ait jamais vécue" selon ses dires. Et ce, en raison du rebond excessif de sa voiture sur la piste. Ce que l’on appelle dans le langage technique de la F1 le marsouinage, un phénomène provoqué par l’effet de sol. La piste bosselée du circuit de Bakou n’a en plus rien fait pour arranger les choses, bien au contraire.

Pour Horner, "il y a des remèdes à cela"

Mal en point à l’issue de la course, Lewis Hamilton a rencontré quelques difficultés au moment de sortir de son cockpit. Le septuple champion du monde, âgé de 37 ans, a souffert de douleurs au dos, mais sa présence au Grand Prix du Canada n’est pas menacée. Lewis Hamilton a suivi un traitement de physiothérapie et devrait être en mesure de concourir. James Vowles, le stratège en chef de Mercedes, a reconnu que cela ne pouvait plus se reproduire. Hamilton n'est pas le seul pilote à s'inquiéter de ce phénomène.

"Nos conducteurs ne sont pas les seuls à souffrir, a insisté Vowles. Vous verrez dans les médias un certain nombre de commentaires d'un certain nombre de conducteurs qui sont également dans l'inconfort et la douleur. Et nous avons maintenant la responsabilité de faire en sorte que cela ne se poursuive pas." Plusieurs pilotes se plaignent des effets néfastes sur leur santé du phénomène de rebond lié au marsouinage, mais tous ne sont pas logés à la même enseigne. Red Bull est, par exemple, l'une des écuries les moins affectées.

Le phénomène des rebonds étant la conséquence de la mise en place de nouveaux règlements, certaines écuries suspectent leurs homologues d'en rajouter sur le sujet afin d'influencer les instances. Pour Christian Horner, le patron de Reb Bull, il appartient aux équipes de régler cette problématique: "C'est inconfortable, mais il y a des remèdes à cela, même si cela nuit aux performances de la voiture", a-t-il estimé.

QM