"Nous explorons des possibilités": Adam Silver ne garantit pas un retour de la NBA à Paris dès la saison prochaine

En marge des NBA Paris Games, ce jeudi et ce samedi entre les San Antonio Spurs de Victor Wembanyama et les Indiana Pacers, Adam Silver a pris la parole ce mercredi. Le patron de la NBA s’est exprimé sur plusieurs sujets, dont un retour rapide de la ligue-nord américaine en France et la création d’une "NBA Europe".

Adam Silver, le commissioner de la NBA, s’est exprimé ce mercredi devant plusieurs médias français et européens en marge des deux matchs de saison régulière entre les San Antonio Spurs de Victor Wembanyama et les Indiana Pacers, jeudi (20h) et samedi (18h).

>> Toutes les infos sur la venue de Wembanyama à Paris

Le patron de la ligue nord-américaine a balayé plusieurs sujets, dont le retour de la NBA à Paris dans un an ou encore la création d’une ligue européenne estampillée NBA, dont des discussions sont en cours sans avancer de manière significative.

• Sur le retour de la NBA à Paris

Adam Silver: "C’est incroyable de revenir ici. C’est la première fois que nous jouons deux matchs de saison régulière ici. Ce n’est pas défini aujourd’hui si nous allons revenir à Paris la saison prochaine. Nous serons certainement de retour en Europe. Nous parlons d’un problème de riche! C’est dur de programmer des matchs de saison régulière en dehors des Etats-Unis. Il n’y a pas de doute sur le fait que l’on reviendra jouer à Paris. Je crois que le problème unique sur la table, c’est de savoir si ce sera la prochaine saison ou celle d’après. Nous explorons des opportunités. Comme je l’ai dit, c’est unique d’accueillir deux matchs de saison régulière."

• Sur une venue des Spurs chaque année

"Je me rappelle être assis ici à côté de David Stern il y a quelques années quand on lui a posé la question de savoir s’il était possible de ramener Michael Jordan chaque année (rires). Ce que je dirais, c’est que nous avons 30 équipes. Je ne pense pas que c’est réaliste que les Spurs reviennent chaque année. Je pense que l’intérêt pour Victor est très important en France, mais il y a aussi une base de fans qui aiment les 14 joueurs français de NBA."

• Sur la création d’une NBA Europe

"Je dirais que nous avons des discussions en cours sur ce que la NBA peut faire en Europe. Peut être un jour une franchise mais ce n’est pas du tout sur quoi nous sommes concentrés aujourd’hui. Peu importe ce que nous ferons, nous devons avoir la FIBA comme partenaire. Nous serons très concentrés sur le développement des jeunes joueurs et sur les infrastructures. La raison pour laquelle nous avançons de manière prudente et raisonnée, c’est que nous voulons faire en sorte que ce que nous souhaitons faire soit aussi accepté par l’écosystème actuel du basketball. Je crois que nous voulons nous assurer de respecter les traditions."

• Sur l’élection de Donald Trump et les gestes politiques possibles des joueurs

"La NBA a dans son histoire une tradition de laisser ses joueurs s’exprimer sur des sujets qui sont importants à leurs yeux. Rien n’avait changé sous l’administration Biden et rien ne changera sous l’administration Trump. C’est notre espérance qu’à travers le sport, nous pouvons unir les gens que cela soit aux Etats-Unis et même à l’international. Il s’avère que le président Trump est un grand fan de sport. Je crois que c’est quelque chose que nous avons en commun avec les joueurs et notre ligue. Je crois qu’il y a des sujets importants autour du basketball universitaire et je crois que l’administration Trump va agir."

"Il y a des leçons qui ont été apprises depuis le premier mandat du président Trump et même après avec le président Biden. Il est intéressant de voir que plusieurs supporters du président Trump sont des gens qui dirigent des grandes plateformes médiatiques et je pense que la direction des Etats-Unis est de remettre à niveau l’importance de la liberté d’expression et par extension des joueurs NBA s’exprimeront sur des sujets politiques. Je pense que ce que nous entendons de la part des réseaux sociaux, c’est qu’il ne devrait pas y avoir de filtre, excepté pour des contenus obscènes ou problématiques pour les enfants ou autre. Je crois que nous devons soutenir la liberté d’expression des différentes idées et j’espère que c’est ce qui se produira avec cette nouvelle administration."

F.Ga avec Arnaud Valadon