DIRECT. Tour de France (14e étape): nouveau coup de force de Pogacar, vainqueur au Pla d'Adet

L'ESSENTIEL
- La première grande explication de haute montagne a souri à Tadej Pogacar, vainqueur de sa deuxième étape sur ce Tour. Le classement de l'étape du jour
- Le Slovène Tadej Pogacar a le maillot jaune avec 1'57 d'avance sur son grand rival danois Jonas Vingegaard, et 2'22 sur Remco Evenepoel. Le classement général.
"C’est plié", Pogacar a-t-il tué définitivement le suspense avec sa démonstration dans les Pyrénées?
S’il avait su répondre à la mine posée par Tadej Pogacar en Auvergne, Jonas Vingegaard n’a cette fois rien pu faire. Avec un écart au général de près de deux minutes entre les deux hommes au soir de la 14e étape ce samedi, le suspense s’est peut-être envolé pour de bon.
Le syndicat des coureurs va intenter une action en justice concernant l'individu qui a jeté des chips sur Pogacar
Adam Hansen, président du CPA (syndicat des coureurs), annonce une action en justice contre l'individu qui s'en est pris à Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard. "C'est irrespectueux et cela ne saurait être toléré", a-t-il résumé.
Plus d'informations ici.
Le coup de gueule de Jonas Vingegaard contre le public
"Je suis à la fois heureux et pas triste. J'ai fait une bonne performance, donc je ne pense pas que je puisse être déçu, mais bien sûr c'est décevant de perdre 40 secondes. Nous devons juste prendre les bonnes choses d'ici, que j'ai fait une très bonne performance, et demain est un autre jour, et peut-être un jour qui me convient encore mieux.
Pogacar? Peut-être que les trois derniers kilomètres de la montée lui convenaient un peu mieux avec la partie plus plate et les descentes. C'est un peu logique parce qu'il a plus de puissance totale que moi et je me rapprochais dans les parties plus raides. J'étais très heureux de voir la ligne d'arrivée, mais comme je l'ai dit, j'ai fait une bonne performance et je pense que je peux en être heureux. Il méritait la victoire aujourd'hui, alors félicitations à lui. C'était vraiment une course impressionnante qu'il a faite et il y a un nouveau jour demain et j'espère que je pourrai faire la différence là-bas. La journée d'aujourd'hui a été très courte, pour ainsi dire. Et je pense que plus c'est long, plus c'est difficile, mieux c'est pour moi (...) Je pense qu'il a gagné le plus de temps quand c'était plus plat, parce qu'il a toute sa puissance, et aussi dans les descentes. D'une certaine manière, cela nous donne confiance pour demain, car c'est une montée différente. Aujourd'hui, il a eu une équipe plus forte mais je pense aussi que j'avais une équipe très forte.
Un message à faire passer au public ? Il y a eu pas mal de huées et je ne sais pas si quelqu'un m'a jeté des chips. J'ai entendu dire qu'ils avaient jeté des chips aujourd'hui et je pense que c'est un peu étrange, mais je veux dire qu'il faut rester sur la route et encourager tout le monde. Vous n'avez pas besoin de huer qui que ce soit. Je ne comprends pas pourquoi on va à une course de vélo et qu'on hue les gens, il suffit d'encourager tout le monde."
Propos recueillis par Léna Marjak
Gianetti raconte le coup tactique parfait de Pogacar et ses coéquipiers
Mauro Gianetti (UAE Emirates): "Le plan du matin? Oui bien sûr. Il y avait deux plans. Le premier était de voir à 4 km de l'arrivée si ça se présentait bien et quand il y avait de la fatigue dans les jambes, essayer de faire un gap assez important. Et sinon si la situation n'était pas propice pour une attaque à 4 km ou 4,5 km, c'était de faire les 500 derniers mètres pour quelques secondes, c'est toujours bon. Il a vu qu'il était bien, c'est pour ça qu'Adam Yates a allongé pour être comme un point de repère, il a pu sauter sur lui, se refaire une santé sur deux ou trois minutes, récupérer un peu d'énergie et foncer à bloc jusqu'à la fin et creuser un bon écart. L'idée était de gagner quelques secondes et voir la situation. La course était dure, il y avait de la fatigue dans les jambes derrière, c'est pour ça que c'était le moment. Il a essayé et c'était super.
Le plan du matin était celui-là mais il fallait les jambes. Tadej et l'équipe les avaient. La tactique... les directeurs sont bons mais il faut les jambes qui suivent. On est ici pour essayer de gagner le Tour avec Tadej. Il est là, il est bien, il fait son boulot. On a perdu Ayuso, c'est une perte très importante. Les ambitions personnelles de Yates? Non le but c'est le Tour. On ne va pas regarder le reste.
Jonas Vingegaard? On a vu depuis le départ que quand Tadej a attaqué, il a quand même toujours gagné quelques secondes. La situation a fait qu'il a pu revenir mais on savait qu'il était un peu plus fort que Jonas. Pas beaucoup, la différence n'est pas énorme. C'est long encore, c'est bien d'avoir cette avance mais il faut rester concentré. C'était bien de prendre un peu d'avance, on a peut-être pris plus que ce qu'on pensait, c'est un très bon résultat."
David Gaudu reste offensif et veut attaquer demain
"C'était déjà pas facile à prendre. On a laissé pas mal d'essence sur la route. Après, une fois devant, le plus dur c'était de la prendre. De toute façon derrière, ce n'est pas nous qui décidons forcément si on va réussir ou pas à aller au bout. (UAE) voulait sûrement encore la victoire d'étape. Ils ont gagné donc bravo à eux. Dans la montée du Tourmalet, je me suis dit que j'allais essayer d'aller chercher les points en haut. J'ai quand même fait deux il y a trois ans derrière Pierre Latour. Je me dis, on va essayer d'aller chercher les points.
On a tout donné jusqu'à la fin dans la dernière montée. Ben Healy m'a attaqué, j'ai essayé de le contrer parce qu'on était monté fort et j'avais encore une cartouche. Au final il en avait plus que moi. Ce n'était pas encore la journée pour la victoire d'étape. Je n'étais pas dans une journée exceptionnelle aujourd'hui. Mais ça a roulé jusqu'à la fin. J'ai tout donné, j'ai rien lâché. Je voulais absolument être devant aujourd'hui. J'ai envie d'être absolument devant demain. C'est assez compliqué quand on veut être absolument devant comme aujourd'hui, qu'il n'y a pas de bosse dans le dépar ou qu'on ne sait pas où ça va sortir. C'est sûr que c'est compliqué de savoir où ça va sortir. Donc il faut lâcher un peu d'essence partout. ce qui fait qu'on est déjà bien cuit une fois qu'on est arrivé dans l'échappée. Ça fait partie du jeu.
Le Tourmalet? Ça m'a fait bizarre de repasser à côté de l'hôtel où j'allais en vacances avec mes grands-parents. Franchement, c'était un beau clin d'œil, j'ai pris beaucoup de plaisir. Le public aujourd'hui a vraiment été énormissime. C'était quelque chose de très très beau.
On va essayer de récupérer. Et puis voilà, demain, le départ s'annonce très difficile. Je risque sûrement d'avoir mal aux jambes demain au départ. Mais en tout cas, on va devoir passer outre ce mal de jambes pour être dans l'échappé de demain. Demain, on a beau avoir 4.900 de dénivelé, il y a quand même 200 bornes. Il faudra voir comment ça se passe mais il y aura plus de gros grimpeurs qui seront à l'avant et ce sera encore plus difficile qu'aujourd'hui."
Propos recueillis par Arnaud Souque
Pour Evenepoel, Pogacar "est hors catégorie"
"Tadej est intouchable. Je pense que Jonas n'est pas intouchable. On l'a vu aujourd'hui, mais Tadej est hors catégorie. J'ai essayé de rester le plus longtemps possible avec Jonas. Au moment de l'attaque de Tadej, j'étais un peu enfermé entre Jorgensen et Landa. Donc je ne pouvais pas directement réagir. Peut-être que si je me mets directement sur la roue de Jonas, peut-être que je reste avec lui. J'ai fait une belle étape, une belle dernière montée. Je pense que c'est très positif. Je prends encore un peu plus de temps sur les gens derrière moi. Donc il faut être content. Troisième de l'étape encore une fois, c'est génial pour mon premier Tour de France."
Propos recueillis par Kévin Morand
Andrej Hauptman, directeur sportif chez UAE Team Emirates: "c'est incroyable"
"Aujourd'hui, notre objectif était de ne pas prendre un trop gros écart dès le départ. Après on a mis Niels pour contrôler. Et de voir, en fonction du final, si on pouvait se battre pour la victoire d'étape, en essayant de peut-être prendre un peu de temps sur nos concurrents. A la fin, c'était incroyable, on gagne l'étape et on prend pas mal de temps sur notre rival. Cela aurait été encore plus parfait si on avait pris un peu plus de temps mais c'est incroyable. Mais il reste encore beaucoup de temps, le Tour démarre simplement maintenant, il reste encore beaucoup d'étapes. On reste concentrés et prêts.
Adam Yates? C'est toujours un très bon grimpeur, c'est le dernier à avoir pu suivre Tadej. On ne changera pas les règles, il est vraiment fort. On va voir jour après jour. L'objectif principal est le maillot jaune, on se concentre là dessus."
Propos recueillis par Rodolphe Ryo
Quand un spectateur jette des chips sur Tadej Pogacar en pleine ascension finale
Vainqueur de la 14e étape du Tour de France, Tadej Pogacar a eu la mauvaise surprise de voir un spectateur lui jeter un paquet de chips au visage, deux kilomètres avant qu’il n'atteigne la ligne d’arrivée.
Pour Jorgenson, Vingegaard "ne doit pas être déçu" malgré la perte de temps au général
Matteo Jorgenson (Visma): "On a perdu du temps malheureusement. Jonas ne doit pas être déçu à mon avis, il a fait son effort. On a fait la journée comme prévu donc je ne pense pas que ce soit une grosse déception. Pour moi ça ne change rien, je crois en lui. On a déjà des plans pour la dernière semaine. C'était une belle stratégie de leur part avec l'attaque de Yates puis la jonction de Tadej. Chapeau, c'est bien fait. Jonas qui monte en puissance? C'est possible, on va voir. Demain plus agressif? C'est possible, je ne peux pas vous dire."
Propos recueillis par Léna Marjak
La réaction de Marc Madiot après la belle journée à l'avant de David Gaudu
"Les leaders n'avaient pas dit qu'ils allaient attaquer pour faire l'étape dans le final. On savait qu'il y aurait une course entre eux mais elle pouvait être un deuxième niveau. C'est jamais un deuxième niveau, c'est toujours au premier niveau. On a beau essayer d'anticiper et aller dans les coups. Pour l'instant, ça ne marche pas parce qu'ils ne laissent pas de temps. Il n'y a pas de possibilité mais on va continuer dans ce sens-là. De toute façon, on n'a pas le choix. Le seul moyen pour réussir, c'est ça. Donc on va continuer dans cette voie-là. Les 8 coureurs sont plutôt en forme, on essaie d'exploiter là où on peut exploiter mais il va falloir qu'il y ait un peu de marge de manoeuvre.
Va-t-on revoir les Groupama-FDJ à l'avant ? J'espère bien, j'en suis même sûr. Je pensais que ce serait un peu plus neutre entre les deux (Pogacar et Vingegaard) mais ils sont tous très forts. Il y a 5-6 mecs, on voit qu'ils sont en apnée au-dessus de la mêlée."
Propos recueillis par Kévin Morand
Pogacar: "Cet avantage nous plait beaucoup"
"Je me sentais vraiment bien. On visait plutôt la victoire d'étape. J'ai dit à Adam qu'il pouvait attaquer. Je voulais lui laisser l'étape mais j'avais cet instinct de pouvoir faire le jump. Merci à toute l'équipe, surtout Adam (Yates). Au Lioran, c'était le vrai moi, mais j'ai eu une baisse de motivation quand Jonas est revenu. J'avais fait la descente à fond mais il a tempéré avec Roglic.
1'57, c'est un avantage important, mais on ne sait jamais. Le Tour est encore long, il peut se passer beaucoup de choses. Je crois que tout va bien se passer, l'équipe est très forte. Cet avantage nous plait beaucoup", a réagi le maillot jaune au micro de France TV.
Grischa Niermann, DS de Visma-Lease a Bike: "Pogacar était d'un autre niveau aujourd'hui"
"Nous espérions bien sûr un résultat différent, mais aujourd'hui Pogacar était à un autre niveau. Il était meilleur que Jonas, nous devons l'accepter. Je pense que Jonas a fait un bon effort, il a fait de son mieux, du mieux qu'il pouvait. Il a sorti Remco de sa roue, mais à la fin il a perdu beaucoup de temps et nous devons l'accepter comme ça. Aujourd'hui, Tadej était meilleur.
Jonas a fait un très bon effort aujourd'hui dans la dernière ascension et c'est bien sûr décevant qu'il n'ait pas pu suivre Tadej qu'il n'ait pas pu se battre pour la victoire. Mais c'est le sport et nous avons vu un grand Tadej aujourd'hui, nous devons l'accepter et Jonas doit être content de sa performance car il n'a pas eu une mauvaise journée.
Nous devons gagner du temps quelque part, au moins nous devons essayer de le faire, et nous allons essayer, et nous allons essayer jusqu'à ce que nous terminions le tour à Nice, mais pour l'instant nous avons presque deux minutes de retard. Pogacar a peut-être été meilleur que ce que nous espérions, mais bien sûr nous espérons que Jonas puisse suivre Tadej, et c'était impossible aujourd'hui."
Propos recueillis par Léna Marjak
La première réaction de Joxean Fernández Matxín, le directeur sportif d'UAE
"Incroyable équipe, incroyable Tadej, incroyables coéquipiers... fantastique mentalité pour essayer d'aller gagner. Jamais dans l'idée du leader qui adopte une tactique défensive. Bravo, le coureur parfait. Chapeau, je suis super fier de ces gars. Incroyable travail de tout le monde. C'est au jour le jour. Demain est un autre jour."
Propos recueillis par Kévin Morand
Le top 10 du classement général
1. Tadej Pogacar (SVN), UAE Emirates
2. Jonas Vingegaard (DAN), Visma Lease a Bike à 1'57"
3. Remco Evenepoel (BEL), Soudal Quick-Step à 2'22"
4. Joao Almeida (POR), UAE Emirates à 6'01"
5. Carlos Rodriguez (ESP), Ineos Grenadiers à 6'09"
6. Mikel Landa (ESP), Soudal Quick-Step à 7'17"
7. Adam Yates (GBR), UAE Emirates à 8'32"
8. Giulio Ciccone (ITA), Lidl-Trek à 9'09"
9. Derek Gee (CAN), Israel – Premier Tech à 9'33"
10. Matteo Jorgenson (USA), Visma Lease a bike à 10'35"
…
18. Guillaume Martin (FRA), Cofidis à 24'47’’
Le top 10 de l'étape
LE NOUVEAU COUP DE POGACAR, VAINQUEUR AU PLA D'ADET !
Après son attaque tranchante à 4 kilomètres de l'arrivée, Tadej Pogacar a déposé Jonas Vingegaard et Remco Evenepoel pour gagner à Saint-Lary-Soulan et signer un gros coup au général !
Le Slovène reprend 39" (sans bonification) à Vingegaard, son nouveau dauphin au général.
1 km - La flamme rouge !
L'ambiance est dingue au Pla d'Adet ! Et Tadej Pogacar se dirige vers sa deuxième victoire d'étape sur ce Tour de France.
2 km - Pogacar creuse l'écart
Désormais 20" d'avance pour le maillot jaune sous l'arche des 2 km.
3 km - Le Slovène remet du rythme
Toujours 10" de retard pour Vingegaard.
3 km - Pogacar part seul
Le maillot jaune est désormais seul en tête, alors que Yates est lâché par Vingegaard. Evenepoel ne suit pas !
4 km - Healy subit la loi des UAE
Adam Yates et Tadej Pogacar sont désormais en tête, avec 8" d'avance sur le duo Vingegaard-Evenepoel !
4 km - Pogacar attaque !
Vingegaard et Evenepoel sont ensembles mais n'arrivent pas à suivre le maillot jaune ! Le tenant du titre se retourne.
5 km - Healy se retourne
L'Irlandais aperçoit Yates dans son rétroviseur. Le coureur UAE n'est plus qu'à 10 secondes de la tête.
5 km - Les 12 premiers du classement général dans le groupe Maillot Jaune
Egan Bernal manque à l'appel dans ce groupe mené par Jorgenson (Visma-Lease a Bike).
6 km - Yates lâche Meintjes
Le Britannique poursuit son cavalier seul et laisse Meintjes dans le rétroviseur. Il compte 35" de retard sur Healy.
7 km - Attaque d'Adam Yates
Le coéquipier de Pogacar sort du groupe de favoris. Pour ouvrir le terrain au maillot jaune ?
7 km - Une vingtaine de coureurs dans le groupe des favoris
Poels et Romo par exemple sont lâchés.
8 km - Toujours plus d'une minute d'avance pour Healy sur le groupe maillot jaune
Healy compte 30 secondes d'avance sur Gaudu, qui vient de lâcher Laskano. On se regarde toujours chez les favoris.
9 km - Healy accélère, Gaudu lâché
Gaudu est dans le dur et ne parvient pas à rester dans la roue du coureur d'EF Education Easypost, qui compte 21" d'avance sur le Français.
10 km - Kwiatkowski est lâché, Gaudu s'échappe avec Healy
Les premières pentes sont fatales au Polonais, distancé tout comme Meintjes et Laskano.
Gaudu et Healy forment un duo à l'avant.
10 km - C'est parti pour l'ascension du Pla d'Adet !
Les cinq hommes de tête comptent toujours 1'20 d'avance sur le groupe maillot jaune. Le Pla d'Adet, c'est une ascension de 10,6km à 7,9% de moyenne.
14 km - On revient sur du plat
Fin de la descente de la Hourquette. Un peu de calme avant le grand final.
16 km - L'explication finale dans 6 kilomètres
Début de l'ascension du Pla d'Adet à 10,6 km de l'arrivée. Toujours 1'27 d'avance pour les cinq hommes de tête, où figure toujours David Gaudu.
20 km - L'écart se stabilise dans la descente
Toujours 1'20 d'avance pour les hommes de tête.
26 km - Le peloton à 1'15
Le groupe maillot jaune devrait encore gratter du temps dans la descente avant le bouquet final: la montée vers le Pla d'Adet.
28 km - Gaudu passe en tête de la Hourquette d'Ancizan
Le coureur de la Groupama-FDJ prend les 5 points au sommet devant Lazkano et aborde la descente en tête.
1. Gaudu 5 pts
2. Lazkano 3 pts
3. Healy 2 pts
4. Kwiatkowski 1 pt
29 km - Gaudu est toujours dans le groupe de tête
Le Français est accompagné de quatre hommes: Meintjes, Kwiatkowski, Lazkano et Healy. L'écart passe sous les 2 minutes avec le groupe maillot jaune.
32 km - C'est plus difficile pour les Français du peloton
Bardet et Barguil subissent l'accélération des UAE dans les pentes de la Hourquette d'Ancizan et sont lâchés.
34 km - Gaudu accélère à 5 km du sommet
Healy et Meintjes sautent dans sa roue, alors que Lazcano tire davantage la langue.
34 km - Ils ne sont plus que 7 à l'avant
Ben Healy, Louis Meintjes, Bruno Armirail, Michal Kwiatkowski, David Gaudu, Magnus Cort Nielsen et Oier Lazkano ont 2'48" d'avance sur le peloton.
35 km - Vingegaard et Pogacar perdent un coéquipier, Van der Poel en difficulté en tête
Tiesj Benoot et Nils Politt se relèvent, et le peloton se réduit à vue d'oeil. Le groupe de tête est en train d'exploser, dont Cort Nielsen, et Van der Poel.
36 km - Lutsenko est lâché, Gaudu est en jambes
Un homme en moins dans le groupe de tête dès le début de l'ascension de la Hourquette d'Ancizan. Lazcano et Gaudu remettent un coup sur les pédales, visiblement pas satisfaits de voir l'écart se réduire trop rapidement.
36 km - C'est parti pour l'ascension de la Hourquette d'Ancizan (cat 2)
8,2 km à 5,1 % de pente moyenne. Et l'écart continue de diminuer entre la tête de course et le peloton: 3'03 d'avance au début de l'ascension.
40 km - Pendant ce temps, le champion d'Italie jette l'éponge
Alberto Bettiol (EF Education-EasyPost) est le 22e coureur à abandonner dans ce Tour de France.
42 km - Regroupement en tête
Ils sont désormais dix coureurs à l'avant, dont les deux Français Bruno Armirail et David Gaudu. On retrouve également le champion du monde Mathieu Van der Poel.
Le peloton pointe à 3'35" de la tête.
43 km - Les points pris au sommet du col du Tourmalet
1. Lazkano, 20 pts
2. Gaudu, 15 pts
3. Armirail, 12 pts
4. Healy, 10 pts
5. Meintjes, 8 pts
6. Kwiatkowski, 6 pts
7. Lutsenko, 4 pts
8. Quinn, 2 pts
50 km - Le peloton refait une partie de son retard dans la descente
Bruno Armirail ouvre la tête en tête, Lazkano a été repris par ses compagnons d'échappée. Le peloton a profité de la descente pour reprendre une vingtaine de secondes et revenir à 3'38 des fuyards.
58 km - Gaudu et Armirail en poursuite
Les deux Français accusent un retard de 20 secondes sur Lazkano dans la descente que le peloton aborde à l'instant.
62 km - La contre-attaque de Lazkano qui franchit le sommet en tête
Impressionnant, l'Espagnol a déposé le Français dans les pourcentages les plus difficiles de l'ascension avec une facilité déconcertante. Gaudu a coupé son effort et franchi le sommet avec un débours d'une vingtaine de secondes.
62 km - David Gaudu prend le large !
David Gaudu attaque et prend son envol dans le dernier kilomètre de l'ascension, suivi par Lazkano. Dans quel but ? Ne pouvait-il pas le faire plus tôt ?
66 km - Pas d'initiative à l'avant
David Gaudu semble avoir des jambes pour tenter quelque chose et lâcher ses compagnons d'échappée dans les derniers kilomètres de cette première ascension. Il serait peut-être temps pour le Français de prendre une initiative s'il en a les moyens. Car le peloton grignote. L'écart n'est plus que de 3'40 alors que le Français Kévin Vauquelin vient tout juste de se faire reprendre.
68 km - Pogacar et Vingegaard à l'abri
Le Slovène et son rival danois sont à l'abri, dans les dernières positions d'un peloton contrôlé par UAE Team Emirates, sous l'étroite surveillance de Remco Evenepoel, le seul des trois leaders de ce Tour à s'être hissé dans les premières positions.
69 km - L'écart ne bouge plus
Les hommes de tête grimpent sur des pentes à plus de 7% en soutenant le rythme du peloton maillot jaune, pointé à 4 minutes. Dans ce groupe que l'on retrouve à l'avant, Ben Healy est l'homme le plus dangereux pour Tadej Pogacar, à 12'08 du Slovène au classement général.
71 km - Abrahamsen dans les cordes
Le porteur du maillot à pois Jonas Abrahamsen a été lâché par le peloton auquel il reste un peu plus de 10 kilomètres d'ascension.
73 km - Le groupe de tête perd des éléments
Ils ne sont plus que 15 autour de Mathieu van der Poel. Que Bryan Coquard n'ait pas pu suivre dans le Tourmalet, c'était attendu. Plus surprenant en revanche, Kévin Vauquelin a craqué lui aussi.
75 km - Une échappée vouée à l'échec ?
C'est à redouter. Nils Politt imprime un gros tempo à l'avant du peloton, si bien que l'écart avec les hommes de tête est passé sous les quatre minutes... Et on n'a pas encore escaladé la moitié de ce qui est prévu dans le Tourmalet, en attendant la suite de ce copieux menu.
76 km - Un point sur les écarts
Le groupe de tête possède 2'18 sur le groupe maillot vert de Biniam Girmay, qui s'est relevé après le sprint intermédiaire, et 2'55 sur le groupe du Belge De Lie. Le peloton, emmené par la formation UAE Team Emirates du maillot jaune Tadej Pogacar, a stabilisé l'écart à 4'04 avec les hommes à l'avant.
78 km - Jonction à l'avant dans le groupe de tête
Ils n'étaient plus que cinq au moment d'entamer l'ascension mais leurs compagnons d'échappée n'ont pas tardé à fondre sur eux. Dans ce groupe d'une vingtaine de coureurs, on retrouve plusieurs Français, dont David Gaudu, Bryan Coquard et Kévin Vauquelin. Un groupe des sprinteurs distancés s'est formé à l'arrière.
79 km - UAE Emirates se positionne à l'avant du peloton
La formation de Tadej Pogacar va prendre le contrôle des opérations dans cette première grosse difficulté de la journée. Et probablement imprimer un rythme infernal ans les rampes les plus difficiles, avec des passages à près de 10% dans ce versant ouest du col du Tourmalet, l'un des plus empruntés dans l'histoire de la Grande Boucle. 18,9 km d'ascension à 7,4% de moyenne.
80km - Début du Tourmalet
C'est parti pour le col du Tourmalet (18,9km à 7,4%), avecprès de 4 minutes d'avance pour l'échappée. Les sprinteurs Philipsen et Girmay se relèvent.
82km - Sprint entre Girmay et Philipsen pour la 9e place
Le maillot vert reprend un point à son rival belge.
82km- Sprint intermédiaire
Bryan Coquard vient chercher les points devant Arnaud De Lie.
89KM - UAE Emirates assure le tempo
A 3 minutes du groupe de 8. On ne laisse pas non plus un écart conséquent.
94km - Le point sur la situation
A l'avant : Mathieu van der Poel, Arnaud De Lie, Cédric Beullens, Bryan Coquard, Oier Lazkano, Kévin Vauquelin, Raul Garcia Pierna, Magnus Cort Nielsen
A 30": Christopher Juul-Jensen, Michal Kwiatkowski, Bruno Armirail, Marco Haller, David Gaud, Jasper Philipsen, Rui Costa, Ben Healy, Sean Quinn, Victor Campenaerts, Simon Geschke, Louis Meintjes, Biniam Girmay, Alexey Lutsneko, Fabien Grellier.
99km - Le peloton laisse filer
D'autres coureurs ont réussi à filer et le peloton se relève, l'échappée est en train de partir ! David Gaudu a pris le large !
100km - Vauquelin en contre
Le Français Kevin Vauquelin, déjà vainqueur de la 2e étape, est en contr avec son coéquipier Raul Garcia Pierna. Magnus Cort et Oier Lazkano ont aussi suivi. On devrait avoir 8 hommes à l'avant bientôt.
104km - 10" d'avance
Le groupe Van der Poel est toujours à portée de tir du peloton.
112km - Van der Poel à l'attaque
Le champion du monde est accompagné par Bryan Coquard, Arnaud De Lie et Cédric Beullens. Pas des grimpeurs donc.
117km - Burgaudeau et Küng à l'avnat
Le duo Mathieu Burgaudeau (TotalEnergies) et Stefan Küng (Groupama-FDJ) n'a que quelques mètres d'avance sur un groupe om figure notamment Warren Barguil (dsm-firmenich).
124km - Simon Yates se montre
Le grimpeur, 4e du Tour l'an dernier, doit désormais viser les échappées. Cela ne donne rien.
129km - Girmay colle Philipsen
Le maillot vert doit coller la roue de son seul rival dans ce classement pour éviter qu'il prenne des points au sprint intermédiaire.
134km - Un gros groupe est en train de sortir
On a une vingtaine de coureurs à l'avant mais le peloton relance sans cesse.
139km - Des relances
Il est difficile de s'échapper sur un terrain plat, Jonas Abrahamsen y retourne encore.
142 km - Van den Broek et Geschke relancent
Les deux coureurs profitent des variations de rythme causées par les ronds-points pour relancer une attaque.
144 km - Le peloton ne laisse pas sortir pour l'instant
On rappelle que les 70 premiers kilomètres sont relativement plats avant le début de l'ascension du Tourmalet.
146 km - Van Gils relance devant
Maxim Van Gils (Lotto Dstyny) se détache sensiblement devant le peloton. Tobias Halland Johannessen (Uno-X) est avec lui et emmène une demi-douzaine de concurrents.
148 km - Capiot abandonne
Le Belge Amaury Capiot, tombé hier, est en larmes. Il est contraint à l'abandon.
Le coureur d'Arkéa-B&B Hotels a tenté de prendre le départ, mais s'est rapidement retrouvé distancé de plus de deux minutes par le peloton.
148 km - Une dizaine de coureurs tentent leur chance
Un léger écart se creuse après de premières tentatives signées Bryan Coquart et Victor Campenaerts. Mais ce n'est pas encore une échappée.
151 km - C'est parti !
C'est parti pour 151,9 kilomètres !
En plus de Tom Pidcock (Ineos), Guillaume Boivin (Israël-Premier Tech) est aussi annoncé non-partant.
Le départ fictif donné
Le peloton s'élance à Pau. Le départ réel est prévu dans une quinzaine de minutes.
Pidcock déclare forfait
Ineos annonce l'abandon de Tom Pidcock, qui souffre de symptômes du Covid-19. "Sur les conseils de notre équipe médicale, il va maintenant rentrer chez lui pour se rétablir", précise l'équipe britannique.
Tom Pidcock était 36e au classement général, à 55'35" du leader.
Comment les directeurs sportifs gèrent le défi de la conduite en voiture sur le Tour de France
Si une grande partie de leur travail s'effectue en amont, les directeurs sportifs ont un rôle central à jouer pendant les étapes. Pour aiguiller leurs coureurs et orienter la stratégie, tout en devant faire preuve d'une vigilance de tous les instants face aux dangers de la route.
Parcours, profil, favoris... Tout ce que vous devez savoir sur l'étape du jour
La 14e étape du Tour de France 2024 proposera 151,9 kilomètres entre Pau et Saint-Lary-Soulan Pla d'Adet. Trois cols seront au menu du jour, avec une arrivée au sommet, la première de cette édition. Pour tout savoir (ici).

Bonjour à tous
Bienvenue sur RMC Sport pour suivre en direct commenté la 14e étape du Tour de France 2024 entre Pau et Saint-Lary-Soulan, avec 151,9km à parcourir pour trois cols dont le Tourmalet et donc cette première arrivée au sommet sur les pentes du Pla d'Adet.