Incidents Paris FC-OL: le club parisien dénonce le "laxisme" de l'OL

"La belle fête qui réunissait vendredi soir près de 17 000 personnes, avec des familles et des enfants rassemblés comme jamais à Charlety, s’est terminée dans un chaos insupportable". Dans son communiqué, le Paris FC regrette évidemment les violences qui ont contraint à l'arrêt de la rencontre face à l'OL ce vendredi soir en 32es de finale de coupe de France.
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"L’heure n’est plus à des déclarations de principe sans lendemain"
Mais le club parisien charge également, entre les lignes, son homologue lyonnais: "L’heure n’est plus à des déclarations de principe sans lendemain et à des tentatives pour noyer le poisson et diluer des responsabilités qui sautent aux yeux". Son président Pierre Ferracci s'en était déjà pris à l'OL après les incidents, affirmant que "cela vient toujours des mêmes clubs".
"Il est également temps que les clubs, quel que soit leur statut, confrontés à ces associations, ne supportent plus le moindre laxisme, vis-à-vis de ces individus, parfaitement identifiables ; leur identité est forcément connue par la distribution nominative des places", poursuit le communiqué, en réponse à Jean-Michel Aulas, qui avait assuré ne pas connaître l'identité de tous les supporters lyonnais présents à Charléty vendredi soir.
"Des actions en justices" annoncées par le Paris FC
Le Paris FC a également appelé les instances à des nouvelles décisions pour endiguer ce phénomène de violences dans les stades en France. "Il faut éradiquer ce mal absolu qui ronge le football. L’heure est à des mesures radicales qui visent d’abord et avant tout les voyous, lâches, violents, et parfois cagoulés, qui ne doivent plus mettre les pieds dans les stades, dans tous les stades et pas seulement ceux que l’on visite. L’heure est également à la mise hors d’état de nuire des associations qui tolèrent en leur sein ces hooligans".
Enfin, le club de Ligue 2 déclare qu'après les décisions de la FFF, attendues à partir de mardi, il mènera "des actions en justice, fortes et ciblées, pour prendre sa part dans ce combat décisif pour le football professionnel et amateur". Le feuilleton semble encore loin d'être clos.