Equipe de France: Deschamps reconnaît que Rabiot a été "très touché" par les banderoles pendant PSG-OM

Didier Deschamps a réaffirmé publiquement le soutien du staff et des joueurs de l'équipe de France à Adrien Rabiot après les banderoles insultantes contre lui lors du Classique entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille.

Arrivé lundi à Clairefontaine, en compagnie notamment de sa mère Véronique, Adrien Rabiot a pu compter sur le soutien du reste de la sélection tricolore. Joueurs comme membres du staff ont échangé avec le milieu de l'OM dans la foulée des violentes insultes contre lui et sa famille lors du Classique disputé dimanche au Parc des Princes (3-1).

Présent ce mercredi face à la presse à la veille du quart de finale aller de Ligue des nations des Bleus contre la Croatie, Didier Deschamps en a remis une couche pour soutenir l'un des cadres de son groupe.

"Par rapport à Adrien, oui évidemment que j'ai assez longuement discuté avec lui", a indiqué le sélectionneur national depuis Split sur les bords de l'Adriatique. "Ce qui s'est passé est évidemment inadmissible."

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"Le mal est fait"

Soucieux de remporter le titre en Ligue des nations, pour la dernière qu'il vivra à la tête de l'équipe de France, Didier Deschamps devrait bien s'appuyer sur Adrien Rabiot ce jeudi contre les Vatreni. Face à la bande des Luka Modric et autres Josko Gvardiol ou Ivan Perisic, le milieu de l'OM vivra probablement sa 51e cape chez les Bleus.

Une belle marque de confiance de la part du sélectionneur qui tombe à un moment où le milieu de 29 ans en a vraiment besoin. Et si Adrien Rabiot a réglé ses comptes avec les pseudo-supporters du PSG qui ont insulté la mémoire de son père en même temps que sa mère pendant le Classique, le retour au sportif lui permet de digérer l'incident selon le technicien national.

"Le mal est fait… Donc évidemment qu’il a été touché, très touché", a continué Didier Deschamps devant les journalistes. "Mais il va bien. Il est sur le terrain avec nous. C’est important pour lui." Des propos du coach qui ont trouvé écho ces derniers jours auprès de son groupe où Jules Koundé ou encore Kylian Mbappé ont poussé des coups de gueule sur ces limites que les anti-Rabiot ont franchi lors du duel PSG-OM.

Jean-Guy Lebreton avec Arthur Perrot à Split (Croatie)