PSG-OM: "Pourquoi ça parle des familles?", le coup de gueule de Mbappé sur les banderoles contre Rabiot

Le capitaine de l'équipe de France, Kylian Mbappé, a apporté son soutien à son ancien coéquipier au PSG, Adrien Rabiot, et élargi au problème des insultes dans les stades.

"Y'en a un peu marre." En conférence de presse ce mercredi, Kylian Mbappé a dénoncé le déferlement le haine à l'encontre d'Adrien Rabiot lors du Classique PSG-OM (3-1) au Parc des Princes dimanche.

"J'ai échangé avec Adrien, il est quand même touché. C'est pas évident d'être dans ce genre de situation", a d'abord confié la star du Real Madrid.

Il a ensuite poursuivi: "Je ne comprends pas. Ca va au-delà de cet épisode et du PSG. Ca a été le cas avec Bradley (Barcola, NDLR) à Lyon. Je ne comprends pourquoi ça parle des familles. C'est une fâcheuse manie. Je le pense. Parler de la mère de quelqu'un, son père... Si tu fais un mauvais article, je ne vais pas parler de ta fille. C'est ridicule."

Selon Kylian Mbappé, "on voit ça de plus en plus souvent. J'espère que ça va faire bouger les choses, servir d'exemple. Y'en a un peu marre. Des limites à ne pas franchir. Dépasser les limites, on ne veut pas voir ça."

Des banderoles largement déplorées

L'ancien joueur du Paris Saint-Germain, désormais chez le rival marseillais, a connu un retour très houleux au Parc des Princes. Le milieu de terrain a été accueilli par des sifflets et des insultes, puis ciblé par plusieurs banderoles insultantes déployées par des supporters parisiens, dont trois qui évoquaient sa mère, qui gère ses intérêts depuis le début de sa carrière, ainsi que son père décédé en 2019.

Bon nombre d'acteurs du football français ont vivement dénoncé l'attitude des supporters parisiens. Président de la FFF, direction de l'OM, maire de Marseille, joueurs... Tous ont déploré des "insultes indignes", "honteuses" "révoltantes" ou encore "inacceptables".

Le joueur lui-même a vivement réagi à son traitement et annoncé son intention de porter plainte. "Insulter une mère et un père décédé. Tout se paye un jour. Vous ne l’emporterez pas au paradis. Croyez-moi", avait-il écrit sur Instagram.

Théo Putavy, avec Arthur Perrot à Split (Croatie)