"Je la comprends": Deschamps répond à la colère du PSG sur les blessures de Dembélé et Doué

Si le torchon brûle entre les Bleus et le PSG, Didier Deschamps ne veut pas souffler sur les braises. Alors que la blessure d’Ousmane Dembélé face à l’Ukraine (2-0) a provoqué la colère du club parisien, le sélectionneur national s'est attaché à défendre son choix de faire entrer son ailier, tout en comprenant la réaction de Paris. Petit flash-back.
>> Equipe de France: les infos EN DIRECT
Vendredi à Wroclaw, en Pologne, Dembélé, entré à la pause à place de Désiré Doué, lui aussi out, a dû sortir, touché à la cuisse droite. Victime d’une déchirure aux ischio-jambiers, il sera éloigné des terrains environ six semaines. Furieux de perdre Dembélé mais aussi Désiré Doué pour plusieurs matchs capitaux dont le Classique face à l'OM et l'entrée en lice en Ligue des champions, le PSG est d’autant plus fâché qu’il avait envoyé, avant le match contre l’Ukraine, un courrier au président de la Fédération française Philippe Diallo pour exprimer son "sa profonde inquiétude", son "mécontentement" et alerter sur la condition des joueurs parisiens.
"On a toujours fait les choses avec beaucoup de sérieux et de professionnalisme"
Didier Deschamps et le staff médical des Bleus ont-ils été trop imprudents? "Ce rapport, on l'a toujours eu avec tous les clubs, évidemment qu'on a conscience de la situation des joueurs, quand nous recevons les informations...", s’est défendu Didier Deschamps dimanche, dans l’émission Téléfoot sur TF1. "Certains clubs les donnent plus ou moins. On a toujours fait les choses avec beaucoup de sérieux et de professionnalisme."
"A leur place, j'aurais le même ressenti"
A propos de la colère des Parisiens, Deschamps poursuit: "Je la comprends. A leur place, j'aurais le même ressenti. Je ne suis pas là pour prendre des risques. A partir du moment où le joueur est sur le terrain, le risque zéro n'existe pas. Prenons un exemple: Cherki et Saliba sont blessés, c'est acté, ils ne sont pas venus." Et DD de poursuivre: "On a fait ça avec beaucoup de sérieux et d'application, en demandant toujours le ressenti du joueur sur chaque séance. Le ressenti du joueur est très important pour moi, c'est essentiel pour moi. Un exemple: Désiré m'a demandé de sortir. On a discuté. L'envie de jouer prendre parfois le pas sur beaucoup de choses. Si au bout de 20 minutes il me dit qu'il y a quelque chose, je le change", conclut le sélectionneur.