Coupe du monde féminine: la mère de Jennifer Hermoso minimise l'importance du baiser de Rubiales

L'exploit sportif des Espagnoles est en train de passer au second plan. Alors que les joueuses de Jorge Vilda ont remporté ce dimanche la Coupe du monde féminine pour la première fois de leur histoire en battant l'Angleterre lors d'une finale pleine de rebondissements à Sydney (1-0), la polémique autour du baiser de Luis Rubiales sur la bouche de Jennifer Hermoso est venue gâcher la fête.
Le président de la Fédération et l'attaquante de Pachuca ont tenu à désamorcer la bombe, tout comme Marisol Fuentes. Contactée par la télévision espagnole TVE, citée par Europa Press, la mère de Jennifer Hermoso a tenu à minimiser l'importance du comportement du patron du foot espagnol lors de la remise des médailles. "Il faut voir qu'elles sont championnes du monde, le reste n'est pas important", a-t-elle déclaré.
>> Revivez Espagne-Angleterre (1-0)
Cinquième nation sacrée
D'autant que les Espagnoles reviennent de loin sur le plan sportif. En septembre 2022, 15 joueuses avaient décidé de se mettre en retrait de la sélection pour dénoncer les méthodes jugées "dictatoriales" de Jorge Vilda. Soutenu par la Fédération - et Luis Rubiales en tête - le sélectionneur a été maintenu en poste et a décidé d'amener trois ex-frondeuses en Océanie (Aitana Bonmati, Mariona Candentey et Ona Batlle).
Un choix payant puisque la Roja est devenue la cinquième nation à triompher dans un Mondial (quatre titres pour les Etats-Unis, deux pour l'Allemagne, un pour la Norvège et le Japon). Deuxième de son groupe après avoir corrigé par les Nippones, l'Espagne est montée en puissance pour éliminer la Suisse (5-1), les Pays-Bas (2-1), la Suède (2-1) puis l'Angleterre (1-0) pour aller chercher le plus gros titre de son histoire, après seulement trois participations.