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Barçagate: rebondissement dans l'affaire Negreira, son fils aurait menti sur le prix de ses rapports

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Selon les informations de La Sexta, Javier Enriquez, le fils de José Maria Enriquez Negreira, aurait menti dans sa déclaration sur le prix des rapports qu'il aurait fourni au Barça. Devant le Trésor public, il a déclaré toucher 20 euros, alors que devant la police, il a avoué être payé entre 6.000 et 7.000 euros.

Nouveau rebondissement dans l'affaire Negreira. Et elle ne concerne pas directement José Maria Enriquez Negreira, l'ancien patron des arbitres au coeur des corruptions autour du FC Barcelone, mais son fils. Comme le rapporte La Sexta, Javier Enriquez aurait menti dans sa déclaration sur le prix des rapports sur les "habitudes" des arbitres qu'il aurait fourni au club catalan.

Le journaliste Alfonso Perez Medina révèle que "Negreira Jr" aurait déclaré au Trésor public qu'il était payé 20 euros pour "l'élaboration de rapports d'arbitrage par l'intermédiaire de DASNIL 95", une société appartenant à son père, entre 2013 et 2018. Une déclaration faite le 29 octobre 2021. "En ce qui concerne le Barça, par l'intermédiaire de DASNIL, je faisais un rapport chaque jour de match dans lequel j'incluais les aspects les plus significatifs des performances de l'arbitre", aurait-il expliqué devant le fisc. Cette tâche pouvait lui prendre environ 10 heures.

Un prix 300 fois supérieur

Problème: les déclarations ne correspondent pas à ce que Javier Enriquez a déclaré devant la police, où il aurait affirmé toucher entre 6.000 et 7.000 euros par rapport. Un prix... 300 fois supérieur. En parallèle, si le fils de Negreira a minimisé l'importance de la quantité et de la qualité des vidéos pour le Trésor public, il a assuré à la police que les rapports étaient très élaborés et qu'ils comptaient jusqu'à 20 pages. Pour sa part, Joan Laporta a souligné à plusieurs reprises son bon travail.

Combien les rapports ont-ils réellement coûté ? La semaine dernière, le président du Barça expliquait lors d'une conférence de presse exceptionnelle avoir en sa possession "629 rapports d'arbitrage et 43 CD avec des vidéos". Une chose est sûre, Javier Enriquez a menti, soit au fisc, soit à la police.

AS