Real Madrid-Atlético: Diego Simeone annonce déjà qu'il mettra le "bus"

Diego Simeone a plaisanté ce vendredi sur sa volonté de mettre en place un système très défensif lors du derby contre le Real Madrid. Avant le choc de la 23e journée de Liga, l'entraîneur de l'Atletico a assuré vouloir jouer le contre face au rival.

Un peu comme une finale, un derby ça se gagne. Surtout quand il pourrait être déterminant dans la course au titre. À la veille d’affronter le Real Madrid ce samedi au Bernabeu (21h), Diego Simeone n’a pas caché ses ambitions pour le duel à venir contre les partenaires de Kylian Mbappé et Vinicius Junior. Ou plutôt, l’entraîneur argentin de l'Atlético n’a pas caché son absence totale d’ambition avant de défier le rival merengue.

"C'est très facile", a rapidement répondu le technicien quand on l’a interrogé sur son plan de jeu face au Real. "Votre ami vous l'a dit, comme 100.000 personnes peuvent vous le dire."

Et de confirmer dans un immense sourire face à la presse: "Bien sûr, nous allons mettre le bus, c'est évident."

Une seule défaite en trois mois pour l’Atlético

Deuxième du classement du championnat avec 48 points, soit une longueur de moins que le Real Madrid, l’Atlético prendra la tête en cas de victoire. Mais pour rafler la première place, et un éventuel avantage particulier en cas d’égalité au soir de la 38e journée, Diego Simeone n’entend pas renier ses fondamentaux. L'Atlético sait jouer le contre et devrait donc une nouvelle fois le faire ce samedi face au voisin.

Avec une seule défaite depuis le mois de novembre, et 12 buts encaissés en 21 rencontres toutes compétitions confondues, les Colchoneros connaissent une très belle période avant le derby face à l’armada merengue.

Mais si le Real dispose d’une pléiade de talents offensifs, l’Atlético de Madrid reste solide sur ses bases avec une défense de fer, un sens du sacrifice pour le collectif et une capacité à piéger ses adversaires comme personne grâce à des flèches comme Antoine Griezmann. Qu’on se le dise, bus ou pas, le Cholismo n’est pas mort.

Jean-Guy Lebreton avec Edgar Groleau