Real Madrid: les sifflets contre Kylian Mbappé suscitent l’incompréhension jusqu’à Barcelone

Les sifflets suscitent l’incompréhension jusqu’à Barcelone. Dans une interview à Marca, Ronald Koeman, ancien joueur emblématique du Barça (1989-1995) dont il fut aussi l’entraîneur récemment (2020-2021), s’est étonné de voir le public du Real Madrid huer Kylian Mbappé la semaine dernière quelques jours après l’élimination du club en quarts de finale de la Ligue des champions. Le Français avait reçu un accueil hostile du Bernabeu lors de son apparition sur les écrans géants du stade avant la rencontre contre l’Athletic Bilbao (1-0), dimanche. Suspendu, il avait pris place en tribunes mais cela ne l’avait pas épargné de ces huées.
"Je ne suis pas favorable à l'idée de siffler un joueur de sa propre équipe"
Koeman trouve le comportement du public madrilène déroutant. "C'est vrai qu'ils l'ont sifflé", a remarqué le Néerlandais. "Pour moi c'est un grand joueur, avec beaucoup de qualités. Je ne suis pas favorable à l'idée de siffler un joueur de sa propre équipe, et encore moins un joueur aussi bon que Mbappé." Ménagé mercredi lors de la courte victoire du Real à Getafe (0-1), Mbappé devrait faire son retour à la compétition, samedi (22h) lors de la finale de la Coupe du Roi contre le Barça.
Dans son interview à Marca, Ronald Koeman, qui a remporté sept titres avec le Barça dont la Ligue des champions en 1992 avec la "Dream Team" de Johan Cruyff, s’est aussi étonné du traitement réservé à Carlo Ancelotti, ardemment critiqué après l’élimination du Real en C1.
"En fin de compte, dans le football, ce sont les entraîneurs qui sont à blâmer", explique-t-il. "Il faut admettre qu’Ancelotti fait un excellent travail. C'est l'entraîneur qui a remporté le plus de titres au monde. C'est un bon entraîneur, intelligent. Il gère très bien une équipe comme celle de Madrid, avec autant de stars. Pour moi, ce n'est pas lui le coupable. S'ils n'ont pas gagné, chacun doit s'en prendre à lui-même, mais au final, c'est toujours l'entraîneur qui est à blâmer."