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"Un outil terrifiant qu'on appelle VAR": le président de l'Atlético de Madrid toujours en colère après l'élimination face au Real Madrid en Ligue des champions

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Le président de l'Atlético de Madrid Enrique Cerezo est revenu ce dimanche sur l'élimination polémique de son équipe face au Real Madrid en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Il a notamment qualifié la VAR d'"outil terrifiant".

C'est une élimination qui ne passe pas. Dans les rangs de l'Atlético de Madrid, le huitième de finale retour de la Ligue des champions face au Real Madrid a laissé des traces. Tout le monde n'a parlé que de ce fameux pénalty de Julian Alvarez refusé après l'assistance de la VAR durant la séance de tirs au but.

"Nous pensons tous que la VAR a été introduite pour rendre le football plus juste, mais je pense qu’elle a été introduite pour le rendre plus injuste", a regretté Enrique Cerezo dans un entretien accordé à la chaine Telemundo Deportes. "Jusqu'à mercredi après-midi, nous étions prêts à remporter les trois compétitions: la Ligue des champions, la Coupe du Roi et la Liga. Ce soir-là (mercredi), un problème avec un outil terrifiant appelé VAR, qui ne sert qu'à nuire aux équipes, a anéanti l'un de nos plus grands rêves, celui de rester en Ligue des champions", a ajouté le président des Colchoneros.

"Je n'aime pas la VAR"

Enrique Cerezo n'a pas été tendre avec l'assistance vidéo et il assure avoir toujours été un détracteur de la VAR. "Je ne sais pas où ils ont vu que le ballon a touché la jambe de Julian (Alvarez) à deux reprises. C'est un outil conflictuel, ce n'est pas sûr", a détaillé le président de l'Atlético. Mercredi dernier, dans le derby de Madrid, les Colchoneros ont été éliminés dans une séance de tirs au but polémique où le pénalty de Julian Alvarez, accordé dans un premier temps, a été annulé après l'intervention de la VAR qui a estimé que l'attaquant argentin avait touché le ballon deux fois. Depuis, les Colchoneros l'ont mauvaise.

En conférence de presse, alors que l'Atlético de Madrid dispute un match éminemment important ce dimanche avec la réception du FC Barcelone, le coach de l'équipe madrilène Diego Simeone est revenu sur ce qu'il considère comme "une injustice". "Normalement, je ne devrais parler que du match de Barcelone. Mais je pense que cette fois-ci, la situation mérite que j'explique mes sentiments. Il y a un sentiment de colère, de rage, d'injustice", a avoué l'entraineur argentin.

Encore engagés dans deux compétitions des trois compétitions qu'il visait, l'Atlético de Madrid est dans la course pour décrocher un doublé. En Coupe du roi, les Colchoneros joueront une demi-finale retour face au FC Barcelone le 2 avril prochain après un match aller spectaculaire (4-4). Avant, ils retrouveront les Blaugranas ce dimanche soir avec une rencontre de Liga au sommet où le vainqueur pourrait s'emparer de la première place occupée par le Real Madrid.

VN