Coupe du monde des clubs: "Ils dépensent 100 millions quand ils veulent", Tudor dédramatise la claque contre Manchester City

Igor Tudor la joue comme Diego Simeone. A l’instar de l’entraîneur de l’Atlético de Madrid après la lourde défaite face au PSG (4-0), le technicien de la Juventus a mis en avant les imposants moyens financiers de Manchester City pour justifier la claque reçue par son équipe (5-2), jeudi. L’ancien technicien de l’OM (2022-2023) a aussi loué les qualités supérieures du club anglais, qu’il juge dans un autre monde que celui de son équipe.
"Ce sont les meilleurs du monde"
"Cette défaite ne nous remet pas à notre place", a-t-il pondéré. "Nous avons joué contre la meilleure équipe du monde. Je n’ai rien à reprocher à mon équipe, encaissons ce coup dur, reposons-nous et passons à autre chose."
Il veut vite digérer cette claque contre cette équipe de City, renforcée par trois recrues (Tijani Reijnders, Rayan Cherki, Rayan Cherki, contre 130 millions d’euros) juste avant la compétition. "Ce n'est jamais agréable d'encaisser cinq buts, mais il faut souligner leur qualité et leur préparation pour ce match", a-t-il ajouté. "Quand ils le veulent, ils dépensent 100, 50 millions en recrutements, ce sont les meilleurs du monde. Aujourd'hui, nous voulions laisser au repos un joueur, faire jouer quelqu'un qui n'était pas en forme parce qu'il n'avait pas joué depuis longtemps, et c'est ce qui s'est passé. Nous avons souffert. Nous n'avons pas réussi à récupérer le ballon, nous étions bas et nous n'avons pas bien joué avec le ballon. À ce moment-là, c'est comme ça que ça s'est passé. Nous avons tout payé, nous devions être parfaits, mais ils sont toujours arrivés les premiers."
Tudor veut vite passer à autre chose
Nommé en mars dernier pour remplacer Thiago Motta, le Croate a été confirmé dans ses fonctions pour la saison prochaine. Et il se montre très lucide sur les forces de son effectif.
"C'est un niveau différent du nôtre", a-t-il insisté. "On peut tout faire, même gagner, mais il faut être au maximum de ses capacités, frais. Je n'ai rien à me dire, ni à mes joueurs, même en cas de mauvais résultat. C'est comme ça, les gars ont tout donné et je leur ai dit: oubliez vite, car le tournoi recommence. Le tableau d'affichage ne m'inquiète pas, car il faut que toutes les circonstances soient réunies pour faire mieux. N'oublions pas que City est la meilleure équipe du monde depuis dix ans."
Au prochain tour, son équipe sera opposée à un autre très gros morceau en 8e de finale, le Real Madrid, mardi (21h).