Natation: "J’avais un poster de son père dans ma chambre", la belle anecdote de Florent Manaudou sur Léon Marchand

C'est l'une des révélations de ces championnats du monde. Léon Marchand, tout juste 20 ans, a éclaboussé ces Mondiaux de Budapest de son talent en devenant double champion du monde du 400 mètres quatre nages et du 200 mètres quatre nages. Une performance d’autant plus détonante que le Toulousain a effleuré le record du monde de Michael Phelps sur le 400 mètres. Rien que ça.
Des performances qui suscitent l’admiration de Florent Manaudou, capitaine de l’équipe de France: “Je trouve que c’est un athlète ultra intelligent. Il a fait le choix, en étant performant avec son coach à Toulouse, de quand même tenter l’expérience aux Etats Unis avec Bob Bowman, l’ancien coach de Phelps, et ça fonctionne à merveille", a-t-il confié sur l'antenne de RMC dans l'Intégrale Sport.
Mais Léon n’est pas le premier Marchand à briller dans les bassins. Xavier, son père, est vice-champion du monde 1998 du 200 mètres quatre nages et vice-champion d’Europe 1997 dans cette même discipline. Florent Manaudou, 8 ans au moment de l’heure de gloire de Xavier Marchand, s’amuse de la situation. “Léon est un nageur que je suis depuis plusieurs années parce que c’est le fils d’une de mes idoles, Xavier Marchand, que j’avais en poster dans ma chambre donc c’est assez marrant de voir son fils avec moi en équipe de France.”
Avec une telle performance, Léon Marchand se place comme une grande chance de médaille pour les JO de Paris 2024. "Ca va être une vie complètement différente pour lui, analyse Florent Manaudou. Il aura ce côté là en France mais je pense que quand il sera aux Etats-Unis, il pourra le contrôler beaucoup plus. Il y aura forcément des sollicitations mais ca sera bien gérées par sa famille, son entourage, lui, son coach. C’est ultra important d’être bien entouré et de faire les bons choix.”
Sur le plan personnel, Florent Manaudou prend à cœur ce rôle d’aîné au sein du groupe France: “Je trouve ça exceptionnel de pouvoir être capitaine d’une équipe qui performe. Je trouvais déjà ça exceptionnel l’année dernière même si on a eu moins de médailles. Quand je suis au bord du bassin avec les autres athlètes pour encourager les finalistes, je suis comme un gamin, j’ai l’impression d’être en 2011 à vraiment encourager les autres et à avoir des émotions de la part de mes partenaires de l’équipe de France.” Mais le champion olympique 2012 n’est pas en Hongrie uniquement pour encadrer les plus jeunes et espère toujours “apporter sa pierre à l’édifice et ramener des médailles."