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Roland-Garros: faut-il renommer le court Philippe-Chatrier au nom de Rafael Nadal?

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Dans la foulée du sacre de Rafael Nadal à Roland-Garros, le 14e de l'Espagnol sur la terre parisienne, la question a circulé sur les réseaux sociaux, se propageant à une vitesse folle sur la toile.

Rafael Nadal a tant de fois marqué de son empreinte le court Philippe-Chatrier que le Majorquin pourrait bien effacer, à terme, la trace de celui qui a légué son nom en héritage au court central. La question est sensible tant Philippe Chatrier, l’ex-président de la FFT (1973-1993) et de l’ITF (1977-1991), fut en son temps un immense dirigeant du tennis français.

La twittosphère s'enflamme sur le sujet

Tous les spécialistes de la petit balle jaune s'entendent sur un constat: jamais le tennis ne s’est développé autant que sous l'ère de ce visionnaire, à la fois en France et dans le monde, en vingt ans de règne. C’est un peu comme Rafael Nadal qui règne en maître dans son jardin depuis près de 20 ans et sa première victoire à Roland, en 2005. Dix-sept ans plus tard, Nadal pèse désormais 22 titres du Grand Chelem, dont 14 à Roland-Garros depuis sa victoire contre Casper Ruud en finale ce dimanche.

Le Majorquin n’avait pas encore soulevé sa 14e Coupe des Mousquetaires que la suggestion fusait déjà sur les réseaux sociaux. Le premier à dégainer? Un certain Ivan Ljubicic: "Peu de joueurs ont disputé 14 Roland-Garros. Il l’a remporté 14 fois. Il n’y pas de mot pour décrire cet exploit. Ne pensez pas que le bon vieux Philippe s’en soucierait si son court changeait de nom pour Rafael Nadal. La statue ne suffit pas", a estimé l’ancien tennisman croate, qui officiait dernièrement aux côtés de Roger Federer.

Dans la foulée, des messages par milliers ont été publiés sur Twitter, les internautes, de toutes nationalités, réclamant que le court soit renommé à la gloire du champion, imités par des journalistes espagnols. Malgré un corps désormais peu fiable qui l'empêche de se déplacer avec l'aisance qui est d'ordinaire la sienne sur sa surface fétiche, Nadal a repoussé les limites statistiques en son royaume du court Philippe-Chatrier. Un court qu'il pourrait bien faire sien pour l'éternité en y apposant un jour son nom, qui sait...

QM