"Si son corps le lui permet", Nadal veut disputer Wimbledon dans trois semaines

Il est prêt à serrer les dents encore un peu. Mais pas dans n’importe quelles conditions. Rafael Nadal a dû suivre un traitement très contraignant pour décrocher son quatorzième sacre à Roland-Garros, ce dimanche, après sa victoire en finale contre le Norvégien Casper Ruud (6-3, 6-3, 6-0). L’Espagnol de 36 ans, qui souffre du syndrome de Müller-Weiss (une maladie chronique et incurable) depuis le début de sa carrière, a subi des injections avant chaque match afin d’atténuer ses douleurs au pied gauche. Jusqu’à les faire disparaître. En contrepartie, "Rafa" a évolué avec un pied "endormi" durant la quinzaine.
Une situation qu’il ne compte pas revivre dans le futur. Après son nouveau triomphe à Paris, le gaucher de Manacor va tenter un autre traitement à partir de la semaine prochaine. Si les résultats sont satisfaisants, Nadal espère pouvoir participer plus sereinement à Wimbledon, prévu dans trois semaines (du 27 juin au 10 juillet). Si ce n’est pas le cas, il devrait cette fois se contenter d’anti-inflammatoires.
"Wimbledon est une priorité"
"J’irai à Wimbledon si mon corps le permet, a-t-il résumé en conférence de presse. J’aime Wimbledon. Je veux y aller, a déclaré celui qui s'est déjà imposé deux fois sur le gazon londonien (2008, 2010). C’est une priorité. Si je suis capable de jouer, j’irai oui. Mais pas avec des anesthésies. Dans les circonstances actuelles, je ne peux pas et je ne veux pas continuer à jouer. Je suis un gars positif, je reste confiant."
Après avoir remporté l’Open d’Australie et Roland-Garros cette année, Nadal entrevoit la possibilité de réaliser un triplé retentissant. Une manière d’améliorer son propre record de victoires en Grand Chelem (22), à l’heure où Novak Djokovic (d’un an son cadet) en compte seulement deux de moins que lui (20). Sans problème physique majeur à gérer...