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GP d'Azerbaïdjan: touché au dos, Hamilton très amoindri après une course éprouvante

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Très éprouvé par le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Lewis Hamilton, touché au dos, a une nouvelle fois souffert des rebonds causés par le phénomène de marsouinage.

Toto Wolff, patron de l’écurie Mercedes, a bien été obligé de se répandre en excuses auprès de son pilote phare, alors que Lewis Hamilton peinait à sortir du cockpit de sa monoplace, meurtri au niveau du dos. Parti 7e, le septuple champion du monde a terminé le Grand Prix d’Azerbaïdjan à une belle quatrième place, marqué physiquement par une course éprouvante, lui qui souffrait du dos. Mercedes pensait s’être débarrassé du marsouinage infernal qui rend la monoplace dangereuse, mais il semblerait que l’écurie ait échoué, Toto Wolff qualifiant même le véhicule de "voiture de merde" à l'issue du Grand Prix.

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"C’est juste une question de temps avant qu’un accident majeur ne se produise", alertait George Russell, le coéquipier de Lewis Hamilton, plus tôt ce week-end. Plusieurs pilotes se plaignent des effets néfastes sur leur santé du phénomène de rebond lié au marsouinage, mais tous ne sont pas logés à la même enseigne. Mercedes s'est déjà plaint d'un écart d'une ampleur inquiétante avec Red Bull et Ferrari. Lewis Hamilton a déclaré s’être réveillé en ressentant des douleurs samedi matin, en raison des problèmes de marsouinage qui affectent sa Mercedes. Le pilote britannique a constaté au réveil que son dos était en piètre état après les séances d’essais libres du vendredi.

Russell, son coéquipier, s’est lui aussi plaint de telles douleurs, laissant entendre samedi que le marsouinage pourrait un jour entraîner une violente sortie de piste: "C’est carrément brutal à cause des vibrations, et tu peux à peine voir à quel moment tu dois freiner au bout d’une ligne droite." Concernant les douleurs, elles sont telles qu’un physio "ne peut pas les atténuer, parfois", confiait Toto Wolff ce week-end. Les problèmes de santé soulevés par les pilotes Mercedes ce week-end ont fait renaître des craintes importantes à ce sujet. Mais Russell et Hamilton ne sont pas les seuls à se plaindre de l’inconfort des voitures.

QM