Paris-Roubaix: "Je ne pouvais pas croire que c’était vrai", van Aert raconte son cauchemar

Wout van Aert ne pouvait pas rêver d’un scénario plus frustrant ce dimanche sur Paris-Roubaix. Dernier homme au contact avec Mathieu Van der Poel, le coureur belge a été contraint de mettre pied à terre à la sortie du terrible Carrefour de l’Arbre, à 15 kilomètres de l’arrivée. Son meilleur ennemi n’en demandait pas tant et en a profité pour s’envoler vers son troisième Monument.
"Comme dans un très mauvais rêve"
"C'est dommage d'avoir de la malchance à ce moment, raconte le grand battu du jour au micro de France 3. Je me sens bien toute la course, c'était une situation difficile pour moi d'être tout seul dans le groupe de tête. Je suis resté calme, j'ai attaqué au Carrefour de l'Arbre. J'ai crevé, autrement il y avait une grande chance que Mathieu et moi soient devant. C’est dommage mais c’est la vie".
Devancé au sprint par un autre Alepcin-Deceuninck, Jasper Philipsen, le leader de la Jumbo-Visma n’a donc pas pu faire mieux qu’une troisième place. "C'était comme dans un très mauvais rêve, ajoute-t-il au sujet de sa crevaison. Je ne pouvais pas croire sur le moment que c’était vrai. Je sens immédiatement que (ma roue arrière) était toute plate".
"Impossible de boucher un trou de 20 secondes sur un coureur comme Mathieu"
Néanmoins, Van Aert se montre satisfait de sa réaction, sans oublier de saluer le vainqueur du jour. "J'ai montré que j’étais le plus fort du groupe derrière, conclut-il. Je suis resté positif et tout essayé pour aller chercher le podium et peut-être revenir sur Mathieu (Van der Poel). C'est impossible de boucher un trou de 20 secondes sur un coureur comme Mathieu. Il l'a mérité et il était très fort. Félicitations à Mathieu".