"Le Barça, le Real et l'Atlético ne peuvent pas se plaindre": Lamine Yamal vole au secours des arbitres espagnols

Deux matchs marqués par des décisions arbitrales litigieuses et un changement de leader. La 24e journée de Liga a débouché sur une polémique sur l'arbitrage après le nul concédé par le Real Madrid sur la pelouse d'Osasuna samedi (1-1), ce qui a permis au FC Barcelone, vainqueur (1-0) à domicile du Rayo Vallecano lundi, de reprendre la tête du championnat espagnol aux dépens des Merengue.
Tenu en échec, le Real Madrid a joué plus d'une période à 10 après l'expulsion de Jude Bellingham (39e) et a vu son adversaire égaliser sur un penalty accordé après intervention du VAR. "Il y a un problème avec l'arbitrage", a ensuite fustigé Carlo Ancelotti après la rencontre. "Dans les trois derniers matchs, il s'est passé des choses qui n'auraient pas dû arriver."
"Il y aura toujours quelqu'un qui se plaindra"
Deux jours plus tard, le FC Barcelone s'est imposé sur la plus petite marge avec un petit coup de pouce. Après un penalty transformé par Robert Lewandowski suite à un ceinturage dans la surface, les officiels ont annulé un but de l'équipe visiteuse peu avant la mi-temps pour un hors-jeu très discutable.
"Honnêtement, je n'ai pas vu l'action, mais je suppose qu'il y avait hors-jeu si le VAR est intervenu", a commenté Lamine Yamal dans un entretien à Mundo Deportivo. Cependant, "le penalty sur Iñigo était très clair et ne fait aucun doute mais le fait est que ces derniers temps, presque tout est remis en question", a-t-il également estimé.
"Si vous sifflez pour une équipe, l'autre équipe va se plaindre. Et si aucune des deux ne se plaint, une autre équipe qui ne joue pas va le faire. C'est un travail très difficile parce qu'il y aura toujours quelqu'un qui se plaindra", a poursuivi le jeune prodige. "Nous sommes très contents (de l'arbitrage). Je pense que le Real, le Barça et l'Atlético, nous ne pouvons pas nous plaindre."
"Les arbitres essaient de faire de leur mieux"
A l'inverse, la presse madrilène continue de s'emballer et de dénoncer l'arbitrage depuis ces deux matchs. L'AS a même proposé un classement sans le VAR où le Real Madrid serait large leader avec neuf points d'avance. L'arbitre du match opposant les Merengue à Osasuna a été critiqué, insulté et même été menacé de mort et a reçu le soutien de ses confrères, qui ont poussé un cri d'alarme.
"Je pense que les arbitres essaient de faire de leur mieux", défend Lamine Yamal. "Quand nous avions six points d'avance, je me souviens du penalty sur Jules (Koundé) qu'ils n'ont pas sifflé sur le terrain de Getafe, mais (lundi) ils ont sifflé ce penalty sur Iñigo. En Coupe du Roi, les arbitres ont d'abord favorisé Madrid, puis contre Osasuna, ils leur ont été défavorables. Ca sera toujours comme ça."