Quel avenir pour Zidane après son départ du Real Madrid?

Quand la valse des entraîneurs se met en route, difficile de l'arrêter. Depuis quelques jours, le marché des techniciens est en ordre de marche et les plus grands clubs du continent se battent pour trouver la perle rare. La Juventus, Tottenham, l'Inter Milan ou encore le FC Barcelone ont encore des incertitudes sur l'identité de leur futur entraîneur.
Du côté du Real Madrid, c'est tout un club qui rentre dans le flou après le départ officialisé ce jeudi matin de Zinédine Zidane, deux ans après son retour à la Maison Blanche en mars 2019. Pour le Français, il était temps de quitter définitivement le club avec qui tout avait commencé il y a tout juste vingt ans, lors de son arrivée comme joueur le plus cher de l'histoire avec un transfert de 75 millions d'euros en provenance de la Juventus.
Allegri, le fauteur de troubles
C'est d'ailleurs du côté de Turin que semblait s'écrire l'avenir de Zidane. Tout semblait parfaitement ficelé: la Juve devait se séparer d'Andrea Pirlo, auteur d'une première saison très compliquée comme entraîneur, et engager dans la foulée "Zizou", qui avait une nouvelle fois rappelé son attachement pour la Vieille Dame début avril au micro de Sky Italia.
"C'est toujours dans mon cœur, la Juventus a toujours été importante pour moi. J'ai passé cinq ans à Turin. Est-ce que je reviendrai en tant qu'entraîneur à l'avenir? Je ne sais pas", avait indiqué Zidane. Sauf qu'entre-temps, un certain Massimiliano Allegri est venu tout chambouler. L'entraîneur italien devrait s'engager dans les prochaines heures avec la Juventus, un club qu'il a déjà entraîné entre 2014 et 2019.
Pour engager sa révolution, la Vieille Dame a préféré faire appel à son ancien entraîneur plutôt qu'à son ancien joueur. Zidane se retrouve donc avec un avenir assombri. Zidane l'affectif ne serait pas du genre à replonger directement pour un club qui ne lui correspond pas. Serait-ce l'heure de se prendre une année sabbatique, comme il l'avait déjà fait entre mai 2018 et mars 2019?
Attendre l'équipe de France?
L'autre éventualité, tellement évidente, est l'équipe de France. "C'est un objectif. Je l'ai déjà dit il y a dix ans, quand j'ai commencé à entraîner. Ça fera partie des choses qui seront certainement possibles un jour", avait expliqué Zidane il y a quelques mois. Du côté de la Fédération française de football, la perspective de voir "Zizou" sur le banc des Bleus est également envisagée.
"Si Didier (Deschamps, ndlr) arrêtait, (...) la première personne que je verrai, c'est Zidane", affirmait Noël Le Graët au micro de RTL mi-février. Mais le président de la FFF a depuis rappelé au Figaro début mars que Deschamps est lié aux Bleus "jusqu'au Qatar lors de la Coupe du monde 2022" et que "si Didier veut continuer au-delà, bien entendu que je serais disposé à cette éventualité".
Attendre le poste de sélectionneur de l'équipe de France pourrait donc se transformer en long chemin de croix pour Zidane. Le désormais ex-entraîneur du Real ne manquera pas d'être sollicité dans les semaines et les mois à venir. Mais sera-t-il assez déterminé pour se lancer dans un projet qui lui tiendrait moins à cœur que l'équipe de France et la Juventus? Voilà toute la question qui se pose dorénavant.