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Roland-Garros: entre chute et crise de nerf, Djokovic rejoint Nadal pour une demi-finale de rêve

Malgré quelques alertes dont une chute et une grosse crise de nerfs, Novak Djokovic rejoint Rafael Nadal en demi-finale de Roland-Garros, après sa victoire en quatre sets face à Matteo Berrettini.

Roland-Garros aura donc le droit à sa demi-finale rêvée, celle réservée par une partie de tableau d'une densité folle, synonyme de privation de l'affiche logique et attendue de la finale. Après la qualification de Rafael Nadal contre Diego Schwartzman, Novak Djokovic rejoint l'Espagnol en demi-finale en dominant Matteo Berrettini en quatre sets (6-3, 6-2, 6-7, 7-5).

Drôle de quart de finale. Une night session en public, le soir du report du couvre-feu à 23h, et qui s'est achevé... à huis clos. Car peu avant l'heure fatidique, les spectateurs ont été priés de quitter le court, alors que l'Italien venait d'empocher la troisième manche et donc de s'offrir un peu de rallonge dans ce match.

De la nervosité chez Djokovic

Avant cela, on pensait pourtant l'affaire pliée, avec un numéro 1 mondial impeccable de maîtrise. 6-3, 6-2 lors des deux premiers sets, mais déjà quelques signes de nervosité chez le Serbe, qui avait été embarqué dans un cinquième set lundi contre un autre Italien, Lorenzo Musetti, finalement contraint à l'abandon.

Une nervosité confirmée dans cette troisième manche perdue au tie-break. Un exercice sur lequel Novak Djokovic est décidément à la peine. En huitième de finale, il avait perdu les deux premières manches sur jeu décisif.

Il y avait sans doute de la fatigue chez le boss du classement ATP. Pour preuve cette chute assez impressionnante, face contre terre, après trois heures de jeu... avec tout de même le beau réflexe de lâcher sa raquette pour s'éviter une grosse blessure. Son caractère tempétueux est réapparu dans la quatrième manche, au moment où il peinait à boucler son match à 6-5, hurlant sur le bord du terrain et tapant dans les panneaux du court. Avant de finalement boucler l'affaire... sur un énorme cri de rage. Voilà qui promet pour vendredi et le sommet attendu de ce tournoi parisien.

https://twitter.com/apobouchery Apolline Bouchery Journaliste RMC Sport