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"Le Tour n'est pas terminé", la nouvelle promesse de Jonas Vingegaard après son échec dans le col de la Loze

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Dans une brève déclaration jeudi, Jonas Vingegaard a voulu diffuser une petite part d'espoir avant les trois dernières étapes du Tour de France, malgré son échec à reprendre du temps à Tadej Pogacar dans le col de la Loze.

Y croit-il encore vraiment? Ou s’agit-il d’une simple méthode de communication? Jonas Vingegaard a encore invité les suiveurs du Tour de France à croire à un semblant de suspense avant la dernière étape de haute-montagne raccourcie de 35 kilomètres, ce vendredi entre Albertville et la Plagne. Jeudi, le Danois a pourtant échoué dans sa quête de reprendre du temps à Tadej Pogacar lors de l’étape-reine entre Vif et la Col de la Loze.

"Nous semblions plutôt à égalité"

Son équipe a pourtant harcelé le Slovène en l’isolant après une grosse offensive dans le col de la Madeleine. Mais la tactique est devenue incompréhensible avec un marquage inattendu dans la vallée permettant le retour d’un peloton d’outsiders et d’équipiers de Pogacar. L’ascension finale dans la Loze s’est résumée à un marquage serré entre les deux hommes forts du Tour de France avant une accélération de Pogacar, lui permettant de grapiller neuf secondes supplémentaires.

Extenué à l’arrivée, Vingegaard a voulu maintenir l’espoir en vie malgré son large débours (4’26’’) et seulement trois étapes à courir. "Nous semblions plutôt à égalité aujourd'hui même s'il a pris quelques secondes à la fin mais le Tour n'est pas terminé", a-t-il promis. Un optimisme qui rappelle celui affiché lors de la journée de repos, lundi. "Je pense toujours que je peux gagner le Tour", avait-il lancé. Cela semble désormais toujours plus compliqué.

"Je ne suis pas certain d'avoir vécu une étape aussi dure sur le Tour"

Jeudi, Vingegaard s’est confié un peu plus longuement sur France 2 en soulignant l’extrême difficulté de cette 18e étape avec trois cols hors catéhorie et 5.450m de dénivelé cumulé.

"Aujourd'hui (jeudi), c'était d'une violence, cinq heures sur la selle", a-t-il déclaré. Je ne suis pas certain d'avoir vécu une étape aussi dure sur le Tour, je l'avais dit avant le départ, mais c'était vraiment très violent. Je me sentais bien, l'équipe marchait bien, on avait un grand plan, on a essayé de lancer tôt, c'est ce qu'on a fait, malheureusement, je n'ai pas pu reprendre de temps à Tadej. L'équipe a super bien travaillé aujourd'hui, je veux vraiment remercier mes coéquipiers, tout le monde était à 100 % derrière le plan qu'on s'était fixé, ça me motive tellement quand l'équipe travaille pour moi. "

Nicolas Couet, avec Maria Azé au col de la Loze