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Tour de France 2025: "Ce serait encore un rêve qui s'écroule", Bernaudeau souhaite qu'il n'y ait pas de "problème" avec Pogacar

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Manager de l'équipe TotalEnergies, Jean-René Bernaudeau s'est exprimé sur les suspicions qui peuvent planer autour de Tadej Pogacar notamment. Le Vendéen demande à l'UCI "de prendre ses responsabilités" pour éviter les problèmes de crédibilité, pointant sans le nommer le patron du Slovène.

Jean-René Bernaudeau souhaite de la transparence pour permettre au cyclisme de retrouver une vraie crédibilité. Manager de la formation TotalEnergies, présente sur le Tour de France depuis 2000, le Vendéen (69 ans) a exprimé une nouvelle fois ses incompréhensions au cours d'un entretien à Ouest-France.

"Dans le sport, on ne doit pas revenir quand on a triché"

Interrogé sur Mauro Gianetti, le patron de Tadej Pogacar, dont le passé sulfureux a refait surface avant le départ de la Grande Boucle, Jean-René Bernaudeau s'est interrogé. "Aujourd’hui, on parle de gaz carbonique, on parle de cétones. Les cétones, c’est très mauvais pour notre crédibilité", a avancé le manager français. "Et il y a sans doute autre chose, je pense. Et après, on rajoute des gens qui ne sont pas exemplaires. Moi, je ne le connais pas, mais ce n’est pas bien pour notre crédibilité. Dans le sport, on ne doit pas revenir quand on a triché."

Avant le Tour de France 2025, Radio France a publié une enquête pour raconter comment Mauro Gianetti aurait fait pression pour étouffer son affaire de dopage survenue en 1998. Pour Bernaudeau, "on ne peut pas" dissocier Tadej Pogacar de son encadrement. "Pogacar, je le trouve génial, mais il ne faut surtout pas qu'il y ait un problème, parce que là ce serait encore un rêve qui s'écroule", a lâché celui qui a participé à son premier Tour de France, en tant que coureur, en 1978.

"Il faut qu’il mette tous les moyens en place pour être crédible", a poursuivi Bernaudeau à propos du Slovène. "Pogacar, les gens l’aiment et c’est un beau champion. Mais il ne faut pas qu’il y ait de suspicion." En outre, Jean-René Bernaudeau demande à l'UCi de "prendre ses responsabilités" pour remettre la crédibilité au centre des débats.

GL